Le 27 février l’organe législatif centrafricain a adopté une loi portant sur le régime de pensions des anciens Présidents de la République et Chefs d’Etat. Cette loi leur offre désormais un cadre de vie décent.
L’adoption de la loi sur le statut des anciens présidents de la RCA fait partie une des recommandations issues de l’accord politique signé le 6 février 2019. En outre, cette mesure montre la volonté de la nation à mettre un terme à la précarité de vie des hauts dirigeants du pays après avoir quitté le pouvoir.
Mais il y une précision très intéressante. Le texte encadrant le statut des anciens Présidents de la République leur impose la neutralité. Celui qui manifeste le désir de revenir sur le devant de la scène politique en se portant candidat aux différents modes de scrutin, perdra tous les avantages qui lui sont accordés par le texte.
Soulignons que plusieurs Projets de Lois ont été adoptés lors de cette Session extraordinaire de l’Assemblée Nationale de 2020. Entre autre :
Projet de Loi sur le médicament, les autres produits de santé et l’exercice de la pharmacie en République Centrafricaine ;
Projet de Loi relatif aux Partis Politiques et au Statut de l’Opposition en République Centrafricaine ;
Projet de Loi portant Code des Collectivités Territoriales ;
Projet de Loi portant création, organisation et fonctionnement de la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation ;
Projet de Loi fixant le régime des pensions et autres avantages accordés aux anciens Présidents de la République ;
Projet de Loi portant Code de protection de l’Enfant en République Centrafricaine ;
Projet de Loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre des Ingénieurs en Génie civile de Centrafrique.
D’après le Président du Parlement centrafricain : « Par la plupart de ces Lois, notre pays donne un contenu normatif à certains engagements de l’Accord du 6 février 2019, et se dote en même temps de repères législatifs sur le chemin du renforcement de la démocratie, de la bonne gouvernance, de la modernisation de la vie politique, de la décentralisation du pouvoir de l’Etat et de la préservation de la sécurité et de la santé de la population. C’est dire toute l’importance des travaux qui ont été accompli au cours de cette session extraordinaire qui s’achève ».