Les autorités de la République centrafricaine fournissent chaque année une assistance financière à l’Institut supérieur de développement rural de Mbaiki, car elles estiment nécessaire de soutenir le développement de l’agriculture dans le pays. Une telle opinion sur les ondes de la radio de Lengo Songo a été exprimée par le directeur de l’institut (ISDR), le professeur Serge Serge Florent Bolevane Ouantinam.
«Les difficultés (à l’institut) sont diverses. Il y a certaines difficultés avec le trésor public et notre pays est faible en termes économiques. Nous vivons de taxes. Nous n’exportons rien et cela nous amène au fait que nous connaissons de réelles difficultés, je ne vous le cacherai pas. Mais l’État fait des efforts: l’institution est entièrement fournie par l’État. L’État nous fournit des fonds budgétaires, que nous distribuons pour le régime alimentaire et les paiements de nourriture pour les étudiants, ainsi que pour certains projets », a-t-il déclaré.
Selon le professeur, avec l’arrivée au pouvoir il y a quatre ans, le président Faustin Archange Touadera a également changé son attitude envers l’agriculture. En particulier, d’énormes sommes budgétaires sont allouées au paiement des arriérés de salaires aux producteurs agricoles, à l’achat de nouveaux tracteurs pour accroître la productivité du travail et pour soutenir l’enseignement supérieur spécialisé.
Comme l’a souligné Serge Florent Bolevane Ouantinam, depuis la création de l’institut en 1970, des milliers d’agronomes ont été diplômés, 200 à 300 spécialistes diplômés chaque année. Parmi les diplômés de l’université figurent plusieurs ministres actuels et d’autres personnes de haut rang.
« Notre institut est une grande école unique qui enseigne aux étudiants de haut niveau en agriculture, élevage et plus tard en foresterie », a-t-il déclaré.
Le professeur a également appelé les jeunes à s’intéresser au travail à terre, dans les zones rurales, car, selon lui, l’agriculture avec le soutien de l’État se développe contrairement à l’industrie extractive, qui s’endort, et contribue de manière significative au produit intérieur brut.