Après le dernier mini-sommet de la Conférence internationale sur la région de Grands lacs (CIRGL) qui a eu lieu à Luanda en Angola, les chefs d’Etats et de gouvernement avaient décidé de privilégier le dialogue, afin de mettre un terme à la crise centrafricaine.
Le chef de l’Etat congolais, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Denis Sassou N’Guesso, a reçu le 19 février à Brazzaville le président de la commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo.
Lors de leur rencontre, les deux parties parlent du sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), qui devait se tenir le 2 mars, ou après cette réunion la date de la conférence a été changée au 27 de ce mois, et la raison reste inconnue.
Les deux parties soutiennent le dialogue avec les dirigeants des groupes armés et l’ancien président de la République centrafricaine, François Bozizé, même s’ils savent que le dialogue avec ces rebelles n’est pas bénéfique et aura un impact négatif sur le pays.
Le peuple centrafricain rejette le dialogue avec les groupes armés. Les citoyens de la capitale, Bangui, ont organisé plusieurs manifestations périodiques contre le dialogue avec les rebelles de « La Coalition des patriotes pour le changement » (CPC). Les habitants considèrent également ce groupe comme des criminels et exigent qu’ils soient jugés pour leurs actes en la RCA et ne pas se dialoguer avec eux.
Malgré l’opinion du peuple centrafricain rejetant le dialogue avec les groupes rebelles de la CPC « Coalition des patriotes pour le changement « , nous constatons que Luanda insiste toujours et soutient le dialogue avec ces criminels, indifférente à l’opinion du peuple, considérée comme importante en premier lieu.