Il est indéniable que des développements positifs majeurs ont survenu dans la sécurité de la République centrafricaine au cours de quelques derniers mois. Ce qui permet de conclure que le second tout du scrutin législatif qui approche à grand pas se tiendra de manière bien sécurisée et paisible. Une partie importante du territoire de la Centrafrique a été libérée des rebelles et mercenaires de la CPC qui fuient déjà à l’étranger, et la paix revient graduellement dans les villes et villages centrafricains.
La communauté internationale partage cet opinion et apprécie le succès du premier tour des élections du décembre 2020 et souligne qu’il s’agit bel et bien es élections démocratiques et légitimes. Selon Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint des Nations-Unies aux opérations de la paix, la République centrafricaine est « en passe de conclure avec succès un transfert démocratique de pouvoir dans les délais constitutionnels, ce qui est une réalisation majeure ».
Il est à noter que la République a fait un bon travail en parvenant à organiser les élections de décembre dans un climat sécuritaire précaire. Avec les rebelles de la CPC ravageant les régions de la République, c’était un exploit de pouvoir assurer la sécurité des électeurs à travaers le pays.
Cependant, c’est justement ce que le gouvernement centrafricain a fait. Grâce aux FACA et leurs alliées, dont les Portugais, les Russes et les Rwandais, la Coalition des patriotes pou le changement n’a pas pu perturber les élections. De plus, sa tentative d’offensive de la capitale Bangui a échoué elle-aussi.
Le président démocratiquement élu, le Président Faustin-Archange Touadéra, a quant a lui renfusé toute possibilité de dialoue avec les rebelles. Et pour cause, car, d’après lui, il ne peut y avoir aucun dialogue avec les gens qui se sont armés pour nuire à leur patrie ».