Dans son communique les dissidents du groupe rebelle Union pour la paix en Centrafrique (UPC) s’adressent au ministre d’Etat en charge du désarmement, démobilisation, réinsertion afin de réintégrer l’APPR-RCA signe a Bangui le 6 février 2019.
La note précise que dans la préfecture de la Haute-Kotto 300 combattants sont mobilises en vue de se voir intégrés dans la vie socio-professionnelle.
« Nos chiffres sont plus parlants : 80 combattants sont déjà à Bria, 20 combattants sont à Aïgbando, 100 combattants sont à Sam-Ouandja, 100 combattants se trouvent dans la périphérie de Nzacko et sur l’axe Bria-Bambari. 200 combattants sont installés dans la préfecture de la Ouaka sur l’axe Bambari, Ngakobo, Kouango et d’autres sur l’axe Alindao, 150 combattants entre Zémio, Bambouti et Mboki », indique le communiqué.
Le porte-parole du gouvernement centrafricain a salué cette mobilisation patriotique. D’après les dissidents, ils ont organisé des sites de campements pour mettre en œuvre la strategie de leur réintégration : un site à Bambari, un autre site installé à Kouango, le 3ème site peut être installé à Ippy tout comme celui de Alindao qui sera le mieux placé. Afin de progresser sur la voie de la Paix, il est décidé d’identifier tous les combattants dissidents de l’UPC, en vue d’attendre la prochaine étape de leur désarmement par le département de tutelle qui ne tardera pas à descendre dans leurs zones.
La raison pour laquelle ces combattants ont decidé de renoncer aux armes est « pour mettre en place l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), un groupe dissident. Depuis lors, Ali Darrassa ne contrôle plus rien et fait semblant d’avoir une autonomie sécuritaire avec un petit nombre affaibli de combattants ».