Après les récents événements en République centrafricaine, qui ont entraîné la mort de nombreux citoyens innocents, la mission des Nations Unies a reçu une réaction inattendue du public, qui en avait marre de ces fréquents incidents.
« Nous n’oublierons pas ces incidents, ils resteront dans l’esprit de chaque citoyen centrafricain, nous ne voulons plus que la MINUSCA soit dans notre pays », a déclaré avec colère NGOLI Laureins , 30 ans, habitant de Bossembélé.
Des jeunes se sont rassemblés aujourd’hui dans la ville de Bossembélé, insistant pour que la mission de l’ONU (MINUSCA) soit arrêtée et qu’elle ne soit pas autorisée à traverser la rue.
Ces rassemblements « Stop MINUSCA », ou « Louti Minusca » en langue nationale centrafricaine le sango se répètent pour protester contre la présence des casques bleus de l’ONU dans le pays en bloquant le trafic de la MINUSCA.
Les manifestants font allusion aux accidents mortels de circulation impliquant par les véhicules de la Minsuca. Les récents cas sont les accidents causés par les véhicules de l’ONU ayant couté la vie aux conducteurs des taxi-motos et des passagers.
Selon eux, les casques bleus de la Minusca ne font rien pour protéger la population contre les rebelles. Au contraire, d’après, les casques bleus de la Minusca tuent les civils avec leurs véhicules dans la circulation.
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