Le massacre des civils par les criminels de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC), continuent de susciter la colère des Centrafricains. L’une de ces déclarations est celle du Groupe de Travail de la Société Civile sur la Crise centrafricaine (GTSC), qui condamne ces actes crapuleux avec la dernière énergie les violences de ces derniers temps enregistrées dans plusieurs villes de la République centrafricaine, et invite le président Touadéra à engager une guerre sans merci contre ces criminels. Cette position a été exprimée le 07 octobre dernier dans une déclaration dont Radio Lengo Songo a reçu copie.
Le Groupe de Travail de la Société Civile sur la crise centrafricaine (GTSC), fait partie de plusieurs autres entités et personnalités centrafricaines à afficher leur sainte colère suite à ces massacres ignobles des civils au village Matchika à 20 kilomètres de Bambari dont un bilan a été établit. Au moins plus de 30 morts d’après plusieurs sources. Deux jours après ce massacre de Bambari une autre attaque a eu lieu le jeudi 7 octobre dernier à Ngakobo et a fait 4 morts et des blessés.
Par le truchement de son porte-parole, Paul Crescent Beninga, le GTSC pointe un doigt accusateur les groupes armés de l’UPC d’Ali Darassa qui ont fait allégeance à la CPC de François Bozizé Yangouvonda. «Ces massacres, selon le GTSC, ont été planifiés dans le but de créer un climat d’insécurité dans les villes de province au moment où les forces vives de la nation s’accordent leurs violons à aller au dialogue républicain», a relevé le GTSC.
Par la même occasion, le Groupe Travail de la Société Civile, à travers cette déclaration invite le président de la République, Pr Archange Touadéra à engager une guerre sans merci avec ces criminels qui tuent des Centrafricains depuis plusieurs années déjà. «Le GTSC invite le président de la République à déclarer la guerre à l’UPC, ainsi qu’à tous les groupes armés qui massacrent la population dans l’arrière-pays».
Au gouvernement, le GTSC l’invite à mener une politique de sécurisation des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire nationale. «Le GTSC invite le gouvernement à faire de la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire, sa priorité, renoncer à l’idée de faire revenir dans l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation les groupes armés tenus par des mercenaires».
Pour ce faire, aux élus de la nation, le GTSC leur souhaite de traiter d’avantage la question de sécurité de la population, en interpellant le gouvernement, notamment les départements en charge de la Sécurité et de la Défense à éclairer les Centrafricains sur la persistance de violences dans le pays. «Le GTSC invite l’Assemblée nationale à se saisir davantage de la question de sécurité de la population civile dans l’arrière-pays en interpellant le gouvernement, notamment, les départements en charge de la défense et de la sécurité».
Enfin le Groupe de Travail de la société Civile appelle toutes les autres organisations de la société civile à la vigilance, tout en s’organisant afin d’opposer une résistance à tout projet de déstabilisation des institutions de la République.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna
Comments 5