Le décret précise que cette pause dans les opérations menées par les forces de sécurité nationales vise à donner une chance à la paix et, également, à protéger la population contre les violences aveugles, faciliter le dialogue républicain en cours d’organisation et la mise en œuvre de la feuille de route conjointe de Luanda.
Au titre de rappel, le 16 septembre dernier, la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) a exhorté les autorités centrafricaines à déclarer un cessez-le-feu « aussi vite que possible » afin d’ouvrir la voie à la paix dans ce pays en crise depuis plus de dix ans.
Pourtant, le cessez-le-feu immédiat décrété ne fait pas obstacle à l’exercice par les forces nationales de sécurité intérieure de leurs missions régaliennes, notamment le maintien de l’ordre public et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire. Cette mesure n’empêche pas l’exercice de la légitime défense par les Forces de défense et de sécurité, chargées de protéger l’intégrité du territoire national et les institutions de la République contre toute forme de menaces.
Pourtant, le cessez-le-feu immédiat ne fait pas obstacle à l’exercice par les forces nationales de sécurité intérieure de leurs missions régaliennes, notamment le maintien de l’ordre public et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire. Cette mesure n’empêche pas l’exercice de la légitime défense par les Forces de défense et de sécurité, chargées de protéger l’intégrité du territoire national et les institutions de la République contre toute forme de menaces.
L’espoir de la restauration de la paix non-armée se base sur les deux repaires : l’APPR-RCA, signé le 6 février 2019, et le dialogue républicain. Dans cette optique, le Chef de l’Etat appelle tous les acteurs de la crise a prendre les dispositions nécessaire pour parvenir a la prospérité du peuple centrafricain.