Aujourd’hui, le 13 janvier 2022, les banguissois se souviennent de l’attaque des éléments rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), à sa tête l’ancien président François Bozizé. Alors un an après, que devient la CPC ?
Le rapport de force avait considérablement changé. Il ne reste que le terrain politique pour les négociations. Mais, le gouvernement refuse de dialoguer avec les rebelles. Malgré des pressions de tout bord, la position n’a pas changé. Ceux qui veulent, peuvent revenir dans l’accord politique pour la paix et la réconciliation nationale, signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés le 6 février 2019.
C’est ainsi que François Bozizé, Maxim Mokom, Mahamat Alkatim, Sembe Bobo et plusieurs autres généraux et soutiens de cette rébellion se retrouvent aujourd’hui au Tchad, à Ndjamena. Ceci est d’ailleurs en violation de la feuille de route de Luanda. Noureddine Adam, comme toujours se retrouve dans la capitale soudanaise. Ali Darass se retrouverais aussi à Tchad. Mais ses proches affirment qu’il serait aux alentours de Bambari, dans la brousse comme Joseph Kony de la LRA, recherché depuis 2008 par la Centrafrique, le Soudan du Sud, la RDC et l’Ouganda son pays.Plusieurs membres de l’UPC de Ali Darass chef d’Etat-major de la CPC ont déserté et se sont rendus aux autorités militaires centrafricaines.
Bref, on peut dire que le gouvernement du pays a su, sans aucun doute, changer les barèmes en sa faveur, en très peu de temps, et cela indique qu’il est sur la voie de la croissance et de la stabilité.