L’étau se resserre autour des criminels patentés comme Ali Darassa, Maxime Mokom, Al Kathim Mahamat et Nourredine Adam. Des affiches contenants les photos de ces quatre (4) criminels patentés sont affichées partout dans la ville de Bangui.
Sur ces affiches on peut lire, «Attention ! Une rançon de 50.000 dollars pour chacun des rebelles de la liste ci-dessous». Il s’agit d’Ali Darassa, Maxime Mokom, Al Kathim Mahamat et Nourredine Adam.
En bas de l’affiche, il a été noté, «Les bandits et auteurs des crimes contre le peuple de la RCA de niveau international sont recherchés pour l’organisation des massacres de la population centrafricaine, pour des crimes contre l’humanité, actes de terroristes, pillages de biens communs, personnels et nombre des viols sans précédent».
Ces messages ont très vite attiré l’attention de plusieurs passants qui se sont précipités pour prendre connaissance de ces affiches. Les avis des uns et des autres sont variés.
Certains apprécient à sa juste valeur ces genres d’affiches. Car, ces quatre (4) présumés criminels sont connus de tous les Centrafricains d’ailleurs. Et ils méritent d’être arrêtés et traduits devant la justice pour que les plaies de plusieurs victimes de la crise soient cicatrisées. «Mais, pourquoi le nom de leur patron François Bozizé Yangouvonda n’est pas figuré sur la liste ?», s’interroge un passant.
Par contre, d’autres ont réagi en ces termes, «tout le monde sait que ces criminels ne sont pas sur le territoire centrafricain. Ils se sont réfugiés au Tchad, du Soudan, Soudan du Sud, avec l’appui de ces pays. Pour leur neutralisation il est également important de discuter avec ces pays frontaliers avec la République centrafricaine».
Il y a de cela quelques jours, l’un des colonels de l’UPC d’Ali Darassa nommé Kiri, a déclaré que la tête de ces quatre (4) criminels en commençant par Ali Darassa, Maxime Mokom, Al Kathim Mahamat et Nourredine Adam, est mise à prix à 50.000 dollars.
Plusieurs Centrafricains sont contents de cette nouvelle, et souhaitent l’arrestation de tous les criminels. Car, pour bon nombre d’observateurs de la vie sociopolitique, sans la justice, il n’y aura ni paix ni réconciliation !
Saint-Cyr GBEGBE-NGAÏNA