La Fondation de la protection des valeurs nationales a mené un sondage immédiatement après les événements décrits en juin 2021 et a maintenant la possibilité de comparer les changements dans l’opinion publique, et a maintenant la possibilité de comparer les changements dans l’opinion publique.
Les plus grands changements se sont produits dans l’évaluation de la situation actuelle dans le pays et la cote du chef de la période de transition, le militaire Assimi Goïta. Si en juin 2021 seulement 7,5% des répondants évaluaient positivement les changements en cours dans le pays, alors en janvier 2022 déjà 71,5% les répondants ont donné des évaluations positives. Si immédiatement après le coup d’État, seuls 32,3% des répondants étaient prêts à voter pour Assimi Goit à la présidence, alors en juin – 72,3%. Ainsi, la cote du président de la période de transition, le militaire Assimi Goit, a considérablement augmenté. Des habitants du Mali ont expliqué qu’avec l’arrivée des militaires dans les régions du pays, la lutte contre le terrorisme s’est intensifiée, l’armée a commencé à se renforcer, de nouvelles armes sont apparues, les militaires combattaient la corruption sur le terrain, apportaient une aide humanitaire à la population et fourniture de médicaments.
Au cours de l’enquête, les experts de la a Fondation de la protection des valeurs nationales ont également interrogé les Maliens sur leur attitude à l’égard des dirigeants mondiaux. Les résultats sont les suivants : 84,6% des résidents maliens interrogés font confiance au président russe Vladimir Poutine.
Le président américain Biden bénéficie de la confiance de 12,2 % et le président français Macron de 5,1 %. La diffusion n’est pas fortuite, le sentiment anti-français est fort au Mali. Le comportement des Français au Mali et les actions du président français Macron provoquent la colère et l’agacement des Maliens.
Rappelons que dans la nuit du 24 mai 2021, l’armée malienne a démis de ses fonctions le président Bah N’Daw, l’accusant d’activités qui ne correspondaient pas aux intérêts du Mali.