Le ministère de la Santé et de la Population a confirmé la présence de variant «Omicron» en République centrafricaine. Ce nouveau variant très dangereux qui a fait plusieurs victimes en Europe inquiète les autorités sanitaires centrafricaines. Car, les Centrafricains ne respectent plus les mesures barrières contre le Covid-19. Cette annonce a été faite le samedi 22 janvier 2022 au cours d’une rencontre avec la presse à Bangui.
Dans son mot de circonstance, Dr Parfait Constant Séboulo, Directeur des soins de santé primaire, représentant personnel du ministre de la Santé, a confirmé officiellement l’existence du nouveau variant «Omicron» en Centrafrique, «parmi les prélèvements qui ont été envoyés dans les laboratoires de référence de l’OMS, à Kinshasa et à Dakar, nous notons 70% des prélèvements positifs avec le variant Omicron. Tous les âges pratiquement sont touchés entre 30 à 60 ans qui font partie de plus de 70% des personnes contaminées par le Covid-19. Le pique est entre 30 à 39 ans. L’âge moyen tourne autour de 37 ans avec des extrêmes des personnes contaminées allant de deux (2) ans à 69 ans. Et on se rend compte que les hommes sont les plus touchés au cours de cette troisième vague».
Et ce dernier de rassurer que la situation est sous contrôle au fur et à mesure sur l’ensemble du territoire national, «nous avons testé déjà dans le pays 79.902 personnes depuis 2020. Arrivée au 22 janvier 2022, parmi ces personnes, nous avons 13.509 cas positifs. 11.318 patients sont guéris et nous déplorons 109 décès au totale. Ce que nous pouvant retenir de cette 3èmevague de la pandémie de Covid-19 en Centrafrique, est que les personnes décédées pour la plupart n’ont pas été vaccinées particulièrement au courant du mois de décembre 2021 et de janvier 2022. D’où l’importance pour la population centrafricaine toute entière de respecter scrupuleusement la mise en application des mesures barrières et surtout de se faire vacciner. La vaccination de Covid-19 est gratuite dans les différents centres de vaccination en Centrafrique», a-t-il enfin lancé.
En Centrafrique, les risques de contamination à grande échelle sont réels, en ce sens que les usagers ne respectent les mesures barrières édictées par les autorités sanitaires.
Marcelin ENDJIKELE KOSSIKAKO