Les conducteurs de mototaxis de la Commune de Bégoua, ont manifestés leur mécontentement dans la journée du lundi 24 janvier 2022 au niveau du pont Soh pour dénoncer le comportement peu honorable de certains éléments des forces de l’ordre sur les barrières situées sur l’axe Bangui-Damara. Ces derniers critiques les rackettent orchestrés par ces forces.
Selon plusieurs conducteurs de mototaxis croisés par Radio Lengo Songo sur place, ces éléments des forces de l’ordre ont créé un système hors de leur mission pour rançonner les conducteurs de mototaxis. Ce système est appelé «formalité».
Une pratique décriée par ces conducteurs qui qualifient ce système de crimes, «ici sur l’axe Damara, les éléments des FACA sont associées avec ceux de la gendarmerie et de la police pour mettre en place cette formalité. La somme réservée à cette formalité s’élève à 1500 FCFA. Auparavant, la somme de cette soi-disant formalité était de 500 FCFA. Curieusement, ils ont revue en hausse cette somme à 1.500 FCFA. Ajouté à cela, chaque jour, un conducteur doit obligatoirement verser 1.500 FCFA avant d’être libre dans ses activités», a expliqué un conducteur de mototaxi sous couvert de l’anonymat.
A en croire David Kpènga, l’un des conducteurs de taxis-motos, «nous supplions le gouvernement, le Directeur général de la gendarmerie et de la police de trouver une solution à cette mauvaise pratique. Dans le cas contraire, ils peuvent effectuer une descente sur le terrain afin de s’enquérir de la situation».
En réaction, le Commandant de la brigade motorisée numéro 2 a rencontré les organisations des conducteurs de mototaxis de Bégoua dans les après-midi du lundi 24 janvier. Le Lieutenant Jean Hilaire Kongomatchi a eu un tête à tête avec ces derniers.
Par la suite, l’ordre est rétablit à travers les principaux axes de fonctionnement dudit secteur par le comportement qui sera appliqué par les conducteurs de mototaxis. Il s’agit de port obligatoire de casques, le port obligatoire de gilets, la détention de carte grise, le port obligatoire de masque pour la protection contre le Covid-19 et le respect d’effectif de clients à porter deux (2) au maximum.
Par ailleurs, Lieutenant Jean Hilaire Kongomatchi, a regretté que la manifestation des conducteurs de mototaxis du 24 janvier, c’est de la pure manipulation tendant à jeter le discrédit sur le travail des Forces de Défense et de Sécurité.
Lydie SEREGAZA