Le plus dangereux escroc de la République centrafricaine, Petit Delphin Kotto, s’autoproclame leader d’une prétendue «Coalition de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique» (COSCIPAC), a lancé à tort un appel le peuple centrafricain à la désobéissance civile dans la soirée de samedi 7 à dimanche 8 mai 2022, notamment «le concert de casserole» dans toute la ville de Bangui et ses environs. Les raisons évoquées par ce dernier est que son association remplie de bras cassés, ne tiennent d’ailleurs pas la route. Ils veulent dénoncer la roublardise du président Touadéra au regard de la situation actuelle et dénoncer par la même occasion que le président Touadéra est entouré de mafieux. Bref !
De tout ce qui précède, il faut d’abord relever que cette frange de société civile sans pour autant cacher le visage avec un doigt de la main, est manipulée par une communauté internationale à la solde de la France et des Etats-Unis d’Amérique.
A en croire des entourages de Petit Delphin Kotto, cette nébuleuse coalition de société civile a eu l’appui financier de l’Union Européenne pour déstabiliser les institutions du pays suite à l’adoption et à la promulgation de la loi sur la Crypto-monnaie, la présence Russe en Centrafrique et le refus de l’aide budgétaire par les institutions de Bretten Woods à la RCA. C’est clair ! Plus besoin de tergiverser.
De la coïncidence à la réalité des faits
L’actualité de ces derniers moments a été marquée par l’annonce de suspension de l’aide budgétaire du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale à la République pour des raisons susmentionnées ci-haut. Le FMI et la Banque Mondiale réclament aux autorités centrafricaines des explications sur d’éventuelle aide financière octroyée à la RCA, notamment sur le plan sécuritaire. Et pour bien comprendre, au moment où la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC), de François Bozizé Yangouvonda, d’ailleurs, soutenue par la communauté internationale jusqu’aujourd’hui.
Dans le même sillage, l’ONG internationale «Human Rigths Watch», a rendu public un rapport cynique, vide de contenu le 3 mai 2022, accablant les FACA et les Instructeurs Russes. Tristes vérités ! Plus n’est besoin d’étaler toutes ces acharnements contre le peuple centrafricain en général et les autorités centrafricaines en particulier.
Venons-en au dossier d’escroquerie de Petit Delphin Kotto, coordonnateur de la COSCIPAC qui, selon plusieurs sources policières, n’est pas sur le sol centrafricain, mais plutôt à Zongo, en République Démocratique du Congo (RDC).
Pourquoi son appel au peuple centrafricain pour observer un concert de casserole n’a pas été suivi ?
Le coordonnateur de la COSCIPAC, Petit Delphin Kotto qui, son organisation souhaite déstabiliser les institutions de la République, légalement établies, est un grand escroc devant l’éternel. Pour preuve !
A l’issus des élections groupées de décembre 2020 à mars 2021, Petit Delphin Kotto, a escroqué au nom du président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, les habitants de Bossemptélé sur la route nationale numéro 1.
Celui-ci a mis en vente à la population à raison de 3.000 FCFA des cartes d’adhésion de son association qui, d’ailleurs, ne se résume qu’à trois (3) têtes. Pour convaincre ces habitants, celui-ci a promis que cette carte pourrait être échangée contre les produits de première nécessité, de vêtements et biens d’autres articles et des denrées alimentaires. Après cette promesse insidieuse, Petit Delphin Kotto, s’est envolé dans la nature avec cette importante somme d’argent des populations de Bossemptélé. Cependant, cette population est abandonnée à leur triste sort.
Que faire ?
Informées de cette situation aussi cruciale, les autorités de Bangui, en la date du 2 décembre 2021 au 5 décembre de la même année, ont dépêché une mission sur Bossemptélé afin d’établir la vérité par rapport aux mensonges grotesques et éhontés Petit Delphin Kotto.
Le vendredi 4 décembre 2021, la mission, coordonner par l’association de soutien au président Touadéra dénommée «Wali Mô Lôndô», a pu contacter les autorités locales (Chefs de quartiers, Notables, Chef de groupes), ainsi que le Sous-préfet, le Maire, la Gendarmerie, les éléments des FACA, et aussi des représentants de ces différentes associations de Bossembélé.
Ces habitants ont expliqué que Petit Deliphin Kotto, menti en ces termes, «afin d’apporter de soutiens matériels et financiers à la pauvre population démunie et vulnérable, les organisations internationales l’a mandaté de travailler auprès de la population de Bossomptélé, à travers leur identification. Malheureusement, il est en mission pour racketter. Il leur propose d’adhérer à son organisation COSCIPAC afin de bénéficier des dons et des biens des grandes Institutions internationales. Et ceci de manière individuelle. Il a proposé la somme de 3.000FCFA pour chacune de différentes associations et 5.000FCFA pour les Groupements».
Avec les autorités locales l’association «Wali Mô Lôndô» a identifié ces personnes victimes expiatoires de Petit Delphin Kotto très-très mécontente, avait essayé de calmer la situation et a promis de rembourser ces sommes.
Le samedi le 5 décembre 2021, l’association «Wali Mô Lôndô», a procédé au remboursement de cet argent escroqué par Petit Delphin Kotto dans l’enceinte de la Mairie. Ces détenteurs de cartes de l’escroc de Kotto, a perçu chacun ses 3.000 FCFA qui s’élève à raison de 2.023 FCFA et 6.069.000 FCFApour ceux qui avait donné 5.000 FCF. Ceci donne un total de 1250.000 FCFA.
En date du 6 mai 2022, le Directeur général la police, Bienvenu Zouké, a signé un communiqué pour large diffusion. La police demande impérativement à Petit Delphin Kotto de se présenter le plus rapidement possible à la Direction générale de la police centrafricaine. Chose qu’il est important de noter que d’après plusieurs sources sécuritaires, ce fugitif ne se trouve pas sur le territoire centrafricain, mais plutôt à Zongo en RDC.
Les Centrafricains doivent faire très attention à des sociétés civiles de la 25ème heure !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaina
