48 heures après le forfait commis par des mercenaires venus et qui, selon plusieurs sources, auraient bénéficié d’un appui des services secrets français depuis le Tchad au village Ouandago à quelques kilomètres de Batangafo, ont été surpris dans leur course par des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
Un affrontement a eu lieu dans la journée de samedi 21 mai 2022 entre les forces loyalistes, notamment des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et des bandits armés à 50 kilomètres de Batangafo sur l’axe Ouandago. Un bilan provisoire faisait état de trois (3) mercenaires abattus et deux (2) motos récupérées par des éléments des FACA.
Ces bandits armés ont braqué le Proviseur du Lycée de Batangafo dans la matinée du samedi 21 mai 2022 qui revenait de Bangui sur une moto. Ils ont pris sur lui une somme de trois cent mille FCFA (300.000 FCFA), en plus de son ordinateur portable et les téléphones. La moto qu’il conduisait a été prise par ces malfrats deux jours en avant. Alertés de cette situation, des éléments des FACA basés à Batangafo, sont partis à la rencontre de ces bandits armés. Ils ont attaqué leurs positions, tuant trois (3) d’entre eux, et ont récupérés les deux (2) motos volées.
Il convient de signaler que ces bandits armés qui écument les zones de Batangafo-Bouca dans la préfecture de l’Ouham-Fafa, viennent régulièrement du village Ndoumbou et du village Lady dans la sous-préfecture de Bouca. Par ailleurs, il faut noter que ces mercenaires ont traversé la frontière centrafricaine avec l’appui de l’ancienne puissance coloniale connue de tous les Centrafricains d’ailleurs qu’est la France.
A cet effet, la population de l’Ouham-Fafa en général et de la ville de Batangafo en particulier lance un cri d’alarme auprès des autorités compétentes afin de tout mettre en œuvre afin de mettre hors d’état de nuire ces malfrats qui mettent à mal le quotidien des Centrafricains de cette partie du pays.
Les Centrafricains doivent doubler de vigilance devant cette nouvelle menace sécuritaire qui, ces derniers temps, les villes de Nzako, Batangafo, Bouca, Ouandago, Bokolobo, Alindao et autres. Toutes ces situations doivent interpeller les Centrafricains. Car, c’est au moment que la Banque Mondiale, le FMI, l’Union Européenne ont annoncé la suspension de leur appui à la RCA que les hostilités ont repris de plus bel.
Marcelin Yondorma depuis Batangafo