Les rideaux sont tombés le weekend dernier sur l’atelier de 2 jours sur l’harmonisation du processus d’identification et d’enregistrement des bénéficiaires du jugement supplétif ou des reconstructions des actes de naissance à l’endroit des bénéficiaires. Une initiative du ministère de Plan et de la Coopération avec ONU-FEMMES.
Plusieurs thématiques ont été débattues, entre autre, les actes d’Etat civil en République centrafricaine, enjeux et effets, reconstitution des actes de naissance et établissement de jugement supplétifs et barrière et obstacles à la participation des femmes et des jeunes aux processus électoraux en Centrafrique.Cela s’inscrit dans le cadre de projet « appui au dialogue social et communautaire inclusif pour la paix en République Centrafricaine ».
Salvator Nkurunziza, Représentant-pays de l’ONU-FEMMES, retrace le bien fondé de cet atelier, « c’est un appui que nous apportons à la Centrafrique, en particulier à l’Autorité Nationale des Elections. L’expérience que nous avons eu avec l’ANE, lors de l’élection présidentielle et des législatives, nous avons travaillé avec le ministère de la Justice, des Mairies, le Ministère de l’Administration du territoire pour octroyer à 4.500 femmes les actes de naissance. Cette situation a eu beaucoup de tracasseries. C’est pourquoi nous avons jugé utile d’organiser cette formation », a-t-il martelé.
Aimé-Césaire Kodomo, Président de la délégation de la ville de Bocaranga, a relaté ce qui a retenu son attention durant ces 2 jours, «c’est d’abord la conscientisation des Maires sur leur rôle. Pour que chaque Centrafricain ait accès à un acte de naissance. Et le rôle du président des tribunaux, pour qu’ensemble avec les maires, ils peuvent collaborer sur ce souci ».
Ce grand rendez-vous a regroupé cinq (5) tribunaux des préfectures comme Bamingui-Bangoran, Basse-Kotto, Ouaka et Ouham-Pédé, ainsi que les financiers issus des communes de Ndélé, Bocaranga, Batangafo, Kouango, Alindao, Bozoum, Markounda et Nana-Bakassa.
Lydie Sérégaza