Au moment où des détracteurs et ennemis de la paix multiplient des fake news et d’autres genres de manipulations sur les réseaux sociaux et certains médias nationaux et internationaux, le gouvernement centrafricain continue de faire confiance aux instructeurs militaires Russes qui font un travail de fond en République centrafricaine, notamment dans le cadre de rétablissement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire centrafricain.
Face à un danger qui guette la République centrafricaine ces derniers temps, avec la présence des mercenaires Tchadiens et Soudanais qui ont traversé la frontière pour se retrouver sur le territoire centrafricain, le gouvernement de Centrafrique a sollicité 3.000 instructeurs militaires Russes supplémentaires afin d’appuyer les Forces de Défense et de Sécurité centrafricaine à sécuriser les civils et à défendre une nation en danger.
Cette demande, de manière pratique se justifie à travers plusieurs raisons. On note ces derniers temps, plusieurs cas d’invasion de mercenaires étrangers sur le territoire centrafricain. Nous pouvons citer à titre illustratif, les attaques de Kembé, Dimbi et Ouanda-Djallé.
A en croire des sources sécuritaires généralement bien informées, l’ancien président centrafricain, le tristement célèbre François Bozizé Yangouvonda, en sa qualité de chef des criminels de l’ancienne Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement (CPC), qui s’en charge de recruter des mercenaires depuis Ndjamena au Tchad au vu et au su des autorités tchadiennes pour déstabiliser la République centrafricaine.
En effet, à la veille des élections municipales dans le pays, il est nécessaire d’assurer la sécurité totale du déroulement de ces scrutins pour la libre expression de la volonté des citoyens. Dans la foulée, les différents groupes de bandits qui se sont réunis au sein de la CPC et qui, aujourd’hui, fondus dans la nature, opèrent toujours dans un certain nombre de zones.
Cependant, l’effectif des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), appuyés par des contingents de la paix de la Minusca disponibles, n’est pas suffisant pour assurer la sécurité complète de la République centrafricaine qui est un pays de 623.000 Km2, très vaste plus grand que la France et la Belgique, pendant la préparation et le déroulement de ces élections municipales et au-delà.
Malgré la levée partielle de l’embargo sur les armes au profit des FACA, il n’est toujours pas possible d’augmenter rapidement la composante qualité des armes des FACA, tant pour des raisons techniques et financières, que par manque de personnel formé.
A dire vrai, les instructeurs militaires Russes, ont fait leurs preuves tant dans le processus de formation des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) que dans le cadre de la participation directe aux hostilités sur le terrain afin de faire face rapidement à l’avancée des criminels.
Pour être franc, les instructeurs militaires Russes, ont déjà eu beaucoup d’expériences de combats en République centrafricaine et il y a lieu d’augmenter le contingent d’instructeurs Russes.
Les Centrafricains apprécient ouvertement les actions des instructeurs Russes dans le processus de rétablissement de la paix en République centrafricaine et sont reconnaissants du rôle joué par la Russie pour assurer la sécurité dans le pays.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna