Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine, Simplice Mathieu Sarandji, en sa qualité de deuxième personnalité de la République centrafricaine, a pris part aux côtés de ses pairs Africains aux travaux de la 7ème Assemblée générale annuelle 2022, du Réseau des Parlementaires Africains pour l’Evaluation du Développement à Rabat au Maroc.
Le 2 août 2022, Simplice Mathieu Sarandji, n’est pas passé par le dos de cuillère pour fustiger le néocolonialisme occidental et appelle à l’éveil de conscience des Africains. Pour Simplice Mathieu Sarandji, l’Occident peut garder leurs appuis budgétaires et autres, mais la RCA veut la paix. C’est pourquoi le président de l’Assemblée nationale centrafricaine a formulé un seul plaidoyer, pour qu’on laisse la RCA tranquille.
Les travaux de la 7ème Assemblée générale annuelle 2022, du Réseau des Parlementaires Africains pour l’Evaluation du Développement qui se poursuivent à Rabat au Maroc, a atteint un niveau très élevé le 2 août 2022, avec l’intervention foudroyante et patriotique du président de l’Assemblée nationale centrafricaine, Simplice Mathieu Sarandji, qui n’est pas passé par le dos de la cuillère pour fustiger le néocolonialisme européen.
Selon Simplice Mathieu Sarandji, la jeunesse africaine en ce moment, est considérée comme la 5èmeroue de la fraie, est accablée de tous les péchés du monde, reçoit toutes les invectives du monde. Voilà les jeunes Africains qui quittent leur pays respectif pour se diriger vers l’Europe. Les termes péjoratifs qu’on leur affecte, sont entre autres, «oisifs, fenians et des bons à rien». Oui, ces oisifs et ces fenians que «nous avons en Afrique, quand ils quittent notre continent qu’est l’Afrique. Ils traversent la Méditerranée, ils se retrouvent en Europe, mais ce sont ceux-là qui vont devenir la force de travail, la force de production dans leur pays d’accueil».
Pour Simplice Mathieu Sarandji, ce sont ceux-là qui font développer l’Europe. Pourquoi ne ferait-il pas développer leur pays de provenance, c’est parce que leur corps apporte de CFA, c’est pour cela que ces jeunes sont obligés de quitter leur pays respectif pour traverser la Méditerranée au péril de leur vie pour aller renforcer les capacités de production en Europe, alors que nous avons besoin de ces braves, nous avons besoin de ces compétences. On peut compter sur la jeunesse pour que les choses aillent mieux dans notre pays. C’est très important pour nous !
En abordant le problème de difficultés que rencontre l’Afrique, plus particulièrement, la République centrafricaine, Simplice Mathieu Sarandji, a donné un coup de pied dans la fourmilière et a sollicité l’appui de ses pairs Africains, en faisant allusion à son pays la République centrafricaine. La RCA a besoin d’une chose. La liberté ! «Qu’on nous laisse en Afrique tranquille ! Voilà ce que nous voulons ! Que l’Europe s’occupe de ses problèmes et laisser les Africains aussi s’occuper de leur. «Je prends l’exemple de mon pays la République centrafricaine, c’est un pays qui est potentiellement riche. Mais ce pays a besoin de se développer. En concentrant sur les différentes ressources du sous-sol, du sol, même de l’air. Le fait que nous touchions au pétrole, parce que nous avons de pétrole, on nous tape sur les doigts. Vous n’avez pas le droit. Nous touchions à l’uranium, n’y touchez pas. A l’or, n’y touchez pas. Au diamant, n’y touchez pas. Au cobalt, n’y touchez pas. Au coltan, n’y touchez pas. Mais comment voulez-vous que nous puissions répondre valablement aux besoins de la population juvénile ? Nous avons des jeunes qui ont besoin de flatter les filières d’activités pour absorber les jeunes, mais on nous interdise de pouvoir accéder à nos ressources. Comment voulez-vous que nous puissions trouver une réponse favorable aux préoccupations de la jeunesse africaine, de la jeunesse centrafricaine. Tout ce qu’on essaie, c’est le feu qui brûle. C’est pourquoi moi je demanderai plutôt e que nous demandons, c’est de faire des plaidoyers pour qu’on nous laisse tranquille», a-t-il insisté.
Pour Simplice Mathieu Sarandji, «ils peuvent garder leurs appuis budgétaires et autres, mais nous voulons la paix dans notre pays. Cette guerre n’est pas l’émanation de la population centrafricaine. Ça vient toujours d’ailleurs. On nous impose la guerre pour nous perturber afin que nous ne puissions pas voir l’essentiel».
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna
