Le bilan des activités réalisées au cours des années 2018-2022 du Programme Alimentaire Mondial a été présenté au gouvernement Centrafricain. C’était au cours d’un atelier de concertation et de communication qui a eu lieu le 17 novembre 2022, l’hôtel Ledger Plazza de Bangui en présence des membres du gouvernement.
Selon le rapport du Programme Alimentaire Mondial (PAM), ce sont 1.187.000 personnes qui ont reçu une assistance de la part de ladite Agence onusienne chaque année, sous forme de distribution d’espèces, de bons d’achat, de nourritures et autres. Peter Schaller est le représentant du PAM. « C’était sous la direction du gouvernement et conformément aux priorités dans le plan de Relèvement et de Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (RCPCA), que le plan stratégique intérimaire pays a été eu l’occasion pour le PAM de fournir une assistance à ces personnes vulnérables touché par la crise prolongée. Il a également fait savoir qu’ils vont continuer de sauver des vies afin de changer des vies, malgré de nombreux difficultés rencontrées sur le terrain », a-t-il martelé.
Au cours de cette présentation du nouveau plan stratégique du Programme Alimentaire Mondial (PAM), la Directrice adjointe Aline Samu a signifié que l’Agence de l’Onu est disposée à travailler avec le Gouvernement dans un consensus. Cependant, l’identification des bénéficiaires pose problème sur le terrain. Alors quelle est la réaction du Gouvernement? Eric Matthieu Rokossé Komot, ministre de l’Agriculture et du développement rural, répond. « Je crois que, le problème de ciblage des bénéficiaires, les délais sont toujours imparti dans l’accord des ONG, qui sont chargées de faire cette opération de ciblage, sont tellement court qu’ils n’arrivent pas à atteindre les objectifs assignés. Et, à ce sujet que nous avons recommandé l’implication des agences nationale. Cette activité, ce n’est pas dire que les ONG ne sont à mesure de le faire. Mais, il faut qu’il y’a plus d’implications, parce qu’ils ont une meilleure connaissance du terrain et puis des sites qui peuvent en bénéficier», a-t-il répondu.
Rappelons que c’était depuis 2018 que le PAM met en œuvre en République Centrafricaine, un plan stratégique provisoire dont les interventions sont destinées à faire face aux problèmes d’insécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages affectés par les conflits et le choc naturel.
Lydie SEREGAZA