La «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC), ne cesse d’afficher un comportement anti-constitutionnaliste en République centrafricaine. Ces ennemis de la paix, ont toujours un plan machiavélique qui est celui de faire de la RCA de ni guerre ni paix pour freiner son développement.
Dans un communiqué de presse rendu public le 1er février 2023 par cette association de malfaiteurs qui se croyaient des hommes politiques réunis au sein du «BRDC» relatif à l’arrestation de l’un des leurs Alexandre Ferdinand Nguendet, le 1er février 2023, ces derniers ont qualifié le président Touadéra d’«irresponsable». Mais, qui est entre le président Touadéra et ces leaders de l’opposition démocratique est «irresponsable» ?
En effet, tout a commencé par le projet d’une nouvelle Constitution qui a vu le jour avec la demande et l’initiative du peuple Centrafricain. Après cette demande formulée par le peuple, la classe politique centrafricaine est divisée. Certains leaders de l’opposition démocratique qui se sont réunis au sein du «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution», sont sceptiques à cette demande de la population.
Et pourtant ces soi-disant défenseurs du peuple Centrafricain, ne sont pas à leur première forfaiture. Au temps de leur mentor François Bozizé Yangouvonda, ils avaient le «Front d’Annulation pour la Reprise des Elections de 2011» (FARE-2011) en 2011, afin de déstabiliser le régime Bozizé, cela s’est soldé avec la création de la coalition Séléka qui a mis le pays à feu et à sang.
Comme si cela ne leur suffisait pas, ils ont créé la «Coalition de l’Opposition Démocratique de 2020», qui a fini sa course avec la création d’une nouvelle coalition hétéroclite des mercenaires sans foi ni loi, la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), coordonnée par l’ancien président François Bozizé Yangouvonda. Cette coalition des criminels a disparu sur le terrain grâce à la détermination des éléments FACA et de leurs alliés Rwandais et Russes.
Puisqu’ils ont échoué sur le terrain militaire, ces mêmes buveurs de sang des Centrafricains ont une fois de plus créé en 2022 le fameux «Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution» (BRDC) qui, selon eux, a pour objectif de barrer la route à tout projet de modification ou de changement de la Constitution.
Ces derniers viennent une fois d’échouer sur le terrain politique avec leur projet et veulent créer une nouvelle coalition militaire sur le terrain afin de déstabiliser les institutions légitimement établies. C’est ce qui justifie les attaquent des mercenaires contre des civils, des positions des FACA et leurs alliés dans les villes de province ces derniers temps.
Pour ce faire, nous allons faire un petit récapitulatif sur le passé de certains de ces leaders qui perturbent le régime Touadéra actuellement. D’abord, Anicet Georges Dologuélé a été Ppremier ministre de Patassé de 1999 à 2001. La CPC et le BRDC sont constitués des personnalités suivantes. Martin Ziguélé fut premier ministre de Patassé de 2001 à 2003. Me Nicolas Tiangaye a été premier ministre de Bozizé puis de Djotodja de 2013 à 2014. Crépin Mboli-Goumba a été ministre d’Etat de Djotodja en 2014. Mahamat Kamoun a été premier ministre de Catherine Samba-Panza de 2015 à 2016. François Bozizé Yangouvonda a été président de la République de 2003 à 2013.
Face à leurs agitations, cela démontre que ce sont ceux-là qui sont détendeurs du titre foncier de la République centrafricaine. Durant leur règne, ces derniers ont laissé comme souvenirs aux Centrafricains, la mort, la désolation, les orphelins, les handicapés, des maladies psychiques, que sais-je encore.
Ces leaders politiques doivent comprendre que les politiques de la haine, de rancœur et de destruction, ne peuvent jamais développer un pays comme le nôtre. Le président Touadéra n’est pas va-t’en guerre. Le président Touadéra, n’est pas «irresponsable» comme ils le pensent. Le président Touadéra est celui par qui, la paix, la sécurité et le vivre ensemble sont effectifs en République centrafricaine. La sagesse aurait dû conduire ces leaders politiques de l’opposition à penser au peuple Centrafricain qui a tant souffert des affres de la violence à l’époque où ces personnalités citées-hauts étaient aux affaires.
Lydie Sérégaza/Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna