Après le mot d’ordre relatif à la reprise des cours dans des établissements scolaires par Innocent Kéréguélé, Coordonnateur du syndicat dénommé «Dynamique des Enseignants du Fondamental 1, 2 et de la Technique», suite à une grève de trois (3) jours observée, les cours ont bel et bien repris le vendredi 03 février 2023 sur toute l’étendue du territoire centrafricain.
Effectivement, dans certains établissements publics sillonnés, notamment le Lycée Barthélémy Boganda, Lycée d’Application de l’Ecole Normale Supérieure, Lycée de Miskine et l’école Notre Dame d’Afrique, et de provinces à travers les informations qui nous sont parvenues, on notait la présence des élèves et enseignants. Certains ont repris les cours.
Quelques élèves du Lycée Barthélémy Boganda et LAENS qui ont participé au cours dès le vendredi 03 février 2023, témoignent en ces termes, «nous sommes là depuis 7 heures, et notre Professeur est venu à 7 heures 30 minutes. C’est le cours de Physique que nous sommes en train de suivre. Nous avons 3 heures de cours aujourd’hui, 2 heures de Physique et 1 heure d’Anglais. Nous avons démarré de 7 heures 30 minutes pour terminer à 10 heures 30minutes».
Et une autre élève déclare, «cette reprise est bel et bien effective. Il y a plusieurs Professeurs qui nous disaient qu’ils sont venus faire cours aux élèves du premier et du second cycle pour les cours de Physique, Ecofa et Biologie. Donc, c’est vrai. Notre prof de Français n’est pas venu. C’est pourquoi je suis restée dehors. Nous avons seulement Français et EPS dans la journée», a-t-elle confié.
Cependant, certains enseignants ne sont pas au rendez-vous. Tandis que d’autres ont répondu présents, à l’image Sonia Nzapayé, Institutrice à l’Ecole Notre Dame d’Afrique.«Ce qui m’a motivée de venir enseigner les élèves dès le premier jour, est que la grève est fixée pour trois jours. Et c’est fini. C’est pourquoi j’ai repris mon travail», a-t-elle expliqué.
La levée de ce mot d’ordre de grève des enseignants du fondamental 1, 2 et Technique est fait suite à des discussions entreprises par le gouvernement avec les leaders des syndicats de ces enseignants. Ces derniers revendiquent les meilleures conditions de travail, la validation de leur statut particulier, ainsi que le rétablissement des enseignants qui ont vu leurs salaires coupés après le contrôle physique, alors qu’ils étaient à leur poste.
Déus Gracias Tchémanguéré et Nadine Gypsina Nari