Deux personnes âgées de 42 et 45 ans prises en otage par des bandits armés dans la ville de Nzako, située à 190 kilomètres de Bangassou ont été libérées grâce aux prouesses des éléments FACA, appuyés par les alliés Russes. La libération a eu lieu dans la troisième semaine du mois d’avril 2023, au moment où ces forces coalisées ont mené une opération de grande envergure contre les positions de ces bandits armés dans le seul but de protéger la population civile.
L’aventure de la CPC sur la capitale centrafricaine le 13 janvier 2021, s’est transformée en un échec retentissant. Les résidus des éléments de la CPC, se sont transformés en terroristes où ils changent leur mode opération pour prendre otage les civils pour faire des revendications fallacieuses, et surtout de piller, assassiner, violer et occasionner le déplacement de la population.
Selon ces deux otages libérés par des éléments FACA, appuyés par des alliés Russes, après avoir été pris en otage, leur calvaire a démarré lorsque ces malfrats faisaient leur irruption à Nzacko, en occupant entièrement la ville et l’a placé sous leur domination. C’est presque toute la population qui est prise en otage.
Pour mieux comprendre la souffrance horrible de la population de Nzacko, le premier otage libéré, n’a pas hésité un seul instant a témoigné, «nous autres qui ont été faits prisonniers, étaient considérés comme des esclaves. En dépit de toutes ces dominations, maltraitances, les exactions qu’ils infligent. Malheureusement, personne d’entre eux n’est reconnaissant envers la population. Présentement, presque toutes les autorités de la ville de Nzacko, sont disparues dans la nature. Et il n’y a que des femmes, les enfants et les mineurs. Pas assez d’hommes à cause de la manifestation de ces bandits armés», a-t-il expliqué.
D’après la version de l’autre Centrafricain désormais libre, celui-ci a voulu rassurer qu’avant l’arrivée des FACA et les alliés Russes, ces bandits armés multiplient des patrouilles par-ci-par-là, paralysent les activités sur des chantiers miniers. Ils sont allés très loin pour demander aux collecteurs de payer trois (3) fois dans l’année les patentes, en imposant une somme forfaitaire de cinq cent mille Francs CFA (500.000 Fcfa) chacun.
Cependant, les artisans miniers, ont droit de verser soixante et dix mille Francs Cfa (70.000 Fcfa). Les ouvriers eux, ont cinq mille Francs Cfa (5.000 Fcfa) à leur verser pour retrouver au moins le calme. Cela est un manque à gagner pour l’Etat centrafricain. Car, ces sommes versées vont directement dans les poches de criminels patentés.
Et donc, la libre circulation des biens et des personnes est totalement bafouée dans la ville de Nzacko, au vu et au su des contingents Marocains de la Minusca. Il faut dire que ce contingent Marocain de la Minusca ne joue pas franc jeu et contribue à la souffrance quotidienne de la population, alors que ce contingent détient un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU pour protéger les civils sous les griffes des envahisseurs. Curieusement, ce contingent Marocain, selon ces otages, est resté bras balan et assiste à la souffrance de la population civile.
La Rédaction