Le ministre de l’Elevage et de la Santé Animale, Hassan Bouba Ali et le représentant de la FAO en Centrafrique, Walter De Oliveira, ont paraphé le 22 mai 2023, un document de projet d’appui à la mise en place d’une base de données sur l’élevage et la transhumance en Centrafrique. L’objectif est de préparer un plan de stratégie au niveau national et sous régional sur la transhumance et le contrôle des maladies animales, afin de prendre des dispositions nécessaires pouvant répondre à toutes les éventuelles urgences dans le pays.
Une occasion pour Walter De Oliveira, Représentant intérimaire de la FAO en Centrafrique d’exposer ses aspirations, «on a prévu la mise en place d’un système d’alerte précoce que nous allons nous informer de quand et comment les problèmes arrivent, pour mieux préparer d’une manière prête à y répondre. Nous allons œuvrer dans tout le pays, plus particulièrement dans les couloirs de transhumance. En d’autres termes, les actions vont être concentrées sur les couloirs de transhumance, surtout vers les frontières de la RCA, avec le Soudan et le Tchad, là où nous constatons beaucoup de problèmes liés à la transhumance», a-t-il justifié.
En ce qui concerne les multiples conflits entre agriculteurs et éleveurs liés à la transhumance, le Représentant de la FAO a précisé qu’«on travaille sur la question de la transhumance apaisée. Donc, on travaille avec les agriculteurs, éleveurs et les autres communautés. C’est notre prochaine philosophie», a promis Walter De Oliveira.
Vu les multiples défis liés à la sécurité que les Centrafricains attendent du gouvernement, Hassan Bouba Ali, Ministre de l’Elevage et de la Santé Animale, réitère l’engagement de son département et surtout les efforts déployés par le gouvernement,«le peuple Centrafricain attend du gouvernement la paix, la sécurité et la cohésion sociale. Et le gouvernement oblige le ministère de l’Elevage de chercher la solution à la problématique de la transhumance apaisée. C’est pourquoi le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale, main dans la main à travers ce protocole de coopération avec la FAO, ensemble vont trouver des solutions».
A travers ce protocole d’accord, le membre du gouvernement invite les cadres de son département à être strict sur le terrain, «j’appelle les membres du cabinet et les directions sous tutelle, notamment la Fédération Nationale des Eleveurs de Centrafrique (FNEC), qui prend le premier flambeau, au nom des éleveurs et de l’Agence Nationale pour le Développement de l’Elevage (ANDE), d’appuyer ce protocole sur le terrain. Quant à nous autres responsables, nous devons faire le suivi et descendre ensemble avec l’équipe technique sur le terrain», a-t-il soutenu.
Ce projet est prévu pour 24 mois en termes d’exécution. Mais, des dispositions seront prises unanimement pour la pérennisation du projet en question.
Marcelin Endjikélé Kossikako