Ces derniers moments, des bandits armés assimilés aux mercenaires de la CPC, ont tenté d’attaquer sans succès les positions des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et leurs alliés dans certaines localités de la République Centrafricaine.
Pas plus tard le lundi 18 septembre 2023, tôt dans la matinée, aux environs d’une heure du matin, alors que les éléments des FACA étaient sur leur garde, ont violemment repoussé une attaque armée des bandits armés dans la ville de Béloko, non loin de la frontière du Cameroun, dans la préfecture de la Nana-Mambéré.
Selon des sources sécuritaires, il s’agit-là d’une troisième attaque contre la ville de Béloko, depuis le déclenchement des hostilités dans le pays par les forces du mal de la CPC en décembre et janvier 2020.
A en croire des sources locales, ces démons de la mort étaient en provenance de la Commune de Nièm-Yéléwa, et ont tenté de prendre le contrôle de la localité de Béloko, mais ont été vigoureusement refoulés par des vaillants éléments des Forces Armées Centrafricaines, basés dans la localité, appuyés par des alliés Russes.
Pour l’heure, aucun bilan n’est disponible. Le calme est revenu et les habitants vaquent librement à leurs occupations et puis, la situation est promptement sous contrôle des éléments des Forces de Défense et de Sécurité centrafricaine.
Ce qu’il faut relever suite à cette prouesse des éléments des Forces de Défense et de Sécurité est qu’ils ont reçu plusieurs formations de la part des instructeurs Russes. Les FACA d’aujourd’hui, ne sont plus comme celles d’hier. Grâce à cette formation, avec des techniques de combats rapprochés et autres stratégies de défense du territoire, les FACA sont très aguerris aujourd’hui.
Selon certains observateurs de la vie sociopolitiques du pays, cette énième tentative d’occupation de la ville de Béloko, se résume au plan économique. Ces attaques viseraient le grand comptoir de la Douane afin d’affaiblir économiquement la RCA. Parce que Béloko est considérée comme le grenier de l’économie du pays.
Sur ce, le gouvernement centrafricain a tout intérêt à avoir un œil regardant sur cet aspect et surtout de réduire à néant ces bandits armés qui continuent de mettre à mal la quiétude de la population dans certaines localités du pays.
Pour cette 7ème République qui se veut révolutionnaire, il ne faut pas laisser un centimètre du territoire centrafricain aux groupes de bandits qui, à l’entame de cette saison sèche, reçoivent des financements de leurs maitres dans le seul but de mettre à mal la jeune démocratie centrafricaine.
Saint-Cyr-Gbégbé-Ngaïna