Voici les toutes premières décisions musclées de l’année 2024, de l’Etat-major des Forces Armées Centrafricaines (FACA). La première est celle relative à un Décret N° 24.013, portant nomination à titre exceptionnel d’un sous-officier supérieur des Forces Armées Centrafricaine, l’Adjudant-Chef Kagama Karim, Matricule 2009-1-1294, du 4ème Bataillon d’Infanterie Territorial (BIT4), Chef de détachement des Forces Armées Centrafricaines à Kabo, est promu à titre exceptionnel au grade de Sous-Lieutenant, puis de ses éléments.
C’est sur proposition du ministre de la Défense nationale et de la Reconstruction de l’Armée, l’Adjudant-Chef Kagama Karim, Matricule 2009-1-1294, du 4ème Bataillon d’Infanterie Territorial (BIT4), Chef de détachement des Forces Armées Centrafricaines à Kabo, est promu à titre exceptionnel au grade de Sous-Lieutenant.
Pour encourager les militaires non-officiers du 4ème Bataillon Territorial (BIT4), en mission commandée à Kabo, qui ont posé un acte de bravoure, en repoussant vigoureusement l’attaque des éléments des bandits armés dans l’intention de déstabiliser le pays, sont promus à titre exceptionnel.
D’autres éléments des FACA, qui ont tenu tête à ces mercenaires étrangers jusqu’à les mettre hors d’état de nuire, sont promus à titre exceptionnel dans différents grades d’Adjudant-chef, Adjudant, Sergent-Chef, Sergent, Caporal-Chef, Caporal pour les écourager.
Il y a lieu de rappeler que la cérémonie du dernier hommage de la nation centrafricaine aux quatre (4) éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), tombés sur le champ d’honneur à Kabo, après avoir défendu au prix de leur sacrifice suprême la République Centrafricaine attaquée tôt dans la matinée de lundi 8 janvier 2024 par des mercenaires patentés venus du Tchad voisin, s’est déroulée à la base des Sapeurs-Pompiers à Bangui, en présence des autorités politiques et militaires.
Dans la foulée, l’Etat-major des armées, a procédé à la radiation d’au moins huit (8) éléments des Forces Armées Centrafricaines qui ont affiché un comportement déviant le réveillon de la Saint-Sylvestre, en tirant de coups de feu dans la capitale afin de perturber la tranquillité des Centrafricains.
Afin de prévenir le danger susceptible à l’usage anarchique des armes de guerre qui ont tendance à porter atteinte à la tranquillité de la population la nuit du réveillon, le Général de Corps d’armées, Chef d’Etat-major des armées, Zéphirin Mamadou, avait mis en garde par le communiqué n°286/MDRAEMACAB, du 30 décembre 2023, toute personne détentrice illégale d’arme de guerre ayant l’intention de troubler l’ordre public, voire celle faisant usage de pétard ou autres explosifs, sur les voies, dans les quartiers ou isolés.
Malheureusement, certains éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FACA, policiers), ont bravé cette mesure du commandement et se fait appréhender par le dispositif militaire pour cette circonstance prévu au strict respect de ladite mesure.
Afin de répondre à leurs actes déshonorant, le Général de Corps d’Armées, le Général Zéphirin Mamadou, a prononcé des sanctions très sévères pour servir d’exemple aux autres contrevenants dans l’avenir.
Pour ce faire, le ministre de la Défense Nationale, décide que des militaires non-officiers des Forces Armées Centrafricaines, sont raillés sur la liste des Forces Armées Centrafricaines et renvoyés dans leur foyer pour compter du 10 janvier 2024.
Il s’agit de Caporal Asnang Rodrigue, du Bataillon Hors Rang, Caporal Mouzika Yassimango, du bataillon Commando parachutiste, soldat de 2ème classe Sani Oumar, du BIT 7, soldat de 2ème classe Maliavo Eka-Kanou Gluis, du BIT 4, Rembatti Saint-Cyr, du BIT 7, soldat de 2ème Ossibogna Bertin, du BIT 6, soldat de 2ème classe Mbiassoli Jospin, du BIT 6, soldat de 2ème classe Yaissinganam Jules Féry, du Bataillon du Génie.
Motifs, avoir un comportement en service ou en privé, susceptible de porter gravement atteinte à la dignité militaire et au renon de l’armée. Non-respect des consignes établis par la haute hiérarchie, violation flagrante des ordres du haut commandement et troubles à l’ordre public.
A l’issue de cette mesure répressive, une autre disposition est en cours et ceci à l’encontre de tous porteurs illégaux d’armes de guerre et explosifs qui déambules sur le territoire centrafricain.
Quant au policier appréhendé sa sanction disciplinaire est en cours.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna