Fragilisée et divisée par une guerre civile en 2011, la Côte d’Ivoire, a du mal à se remettre sur pied au rythme de son slogan traditionnel «La Côte d’Ivoire, pays d’hospitalité». Car, à cette époque, beaucoup de ses filles et fils, ont perdu la vie. Mais, après plusieurs années de conflit, ils se sont réunis autour d’une seule table afin de faire une place au retour définitive de la paix. Ce qui les a permis aujourd’hui d’accueillir dans la fraternité la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Cependant, quelle leçon pour la République Centrafricaine, un pays demeurant dans les crises militaro-politiques incessantes sacrifié l’autel d’intérêts égoïstes de leaders politiques ?
En effet, la cérémonie d’ouverture de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qu’abrite actuellement la Côte d’Ivoire, fait de ce pays autrefois divisé par la guerre civile, un symbole de paix et d’hospitalité. Ceci témoigne à suffisance le taux enlevé du patriotisme de son Peuple.
De son propre aveu, le gouvernement ivoirien a investi au moins un milliard de dollars dans l’organisation de ladite compétition qui réunit plusieurs Africains. Par cette occasion, le gouvernement ivoirien espère que l’organisation par la Côte d’Ivoire de la «Coupe d’Afrique des Nations 2023», accélérera encore l’impressionnante reprise du pays depuis la fin de la guerre civile de 2011.
Pour ce faire, des stades, des aéroports, des routes, hôpitaux et des hôtels et autres infrastructures de base, ont été construits ou rénovés dans les cinq villes qui accueillent les matchs du tournoi durant un mois. Il s’agit des villes comme Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro et la capitale politique Yamoussoukro.
Quelle leçon les autorités centrafricaines peuvent en tirer de cet exemple patriotique ?
La République Centrafricaine est très loin de rêver d’un tel exemple patriotique venant de certains leaders politiques de son pays. Car, ceux-ci songent uniquement à leur poche et leur ventre et ne voient que le bout de leur nombril au détriment des maux qui minent son épanouissement.
De même, certaines institutions de la République Centrafricaine sont divisées pour des raisons politiques inutiles. Chaque acteur politique (Gouvernement, Opposition et la Société Civile, etc.), évaluant comme bon lui semble. En quoi espérons-nous en retour ?
La réponse à cette question, nécessite inévitablement une prise de conscience patriotique de chaque Centrafricain. Sinon, les Fauves de Bas-Oubangui de football, leurs fanatiques et supporters, resteront des éternels téléspectateurs de la Coupe d’Afrique des Nations. C’est ce que nous le souhaitons pas !
Il y a lieu de rappeler que l’équipe de la Côte d’Ivoire qu’on les surnomme «Les Eléphants», ont fait une très belle rentrée en matière en dominant la Guinée-Bissau sur le score de 2 buts à 0 le samedi 13 janvier 2024, au Stade Alassane Ouattara, grâce aux magnifiques buts de Seko Fofana et Jean Philippe Krasso.
Pour les prochaines compétitions internationales de football, les Centrafricains souhaitent voir les cinq (5) couleurs de leur drapeau hissées le ciel du monde ainsi de profiter de l’occasion pour rassembler les Centrafricains comme ce fut le cas du slogan de la FIFA qui dit «Le sport unit le peuple».
Ceci est un message fort lancé à l’endroit de nouveaux locataires du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de Sports et de l’Education Civique.
La Rédaction