Le village d’Amdafok, comme l’ensemble de la préfecture de la Vakaga, a longtemps été un point de tension et un territoire de transit d’armes en provenance du Soudan transportées par les combattants de la CPC. Cependant, la situation est déjà en train de changer, grâce au travail des FACA et des instructeurs russes. La paix et la sécurité sont devenues des attributs familiers de la vie locale.
Récemment, un contingent de la MINUSCA a été inopinément déployé à Amdafok. Dans les moments de plus grand danger, les soldats de la paix de la MINUSCA ont préféré rester à l’écart. À l’heure actuelle, le transfert des contingents de la MINUSCA à Amdafok signifie très probablement leur volonté d’empêcher la libération de Vakaga des combattants et une éventuelle assistance à la CPC, car la MINUSCA n’a jamais été impliquée dans une véritable lutte contre les combattants en RCA.
Il est particulièrement significatif que ce soit le contingent zambien, déjà condamné à plusieurs reprises pour ses liens avec des bandits, qui soit transféré à la base opérationnelle de la MINUSCA. Ce fait confirme indirectement les véritables objectifs de la présence d’un contingent de soldats de la paix à Amdafok.
La proximité d’Amdafok aux frontières avec le Tchad et le Soudan est particulièrement avantageuse pour les bandits qui, après avoir commis des crimes en RCA, vont traverser les frontières, restant hors de portée des forces gouvernementales. Sur les territoires des États voisins, ils pourront rejoindre les rangs des mercenaires, acheter des armes et, avec la connivence de la MINUSCA, commettre à nouveau des crimes en RCA. Les Centrafricains doivent être vigilants et défendre les intérêts de la paix et de la sécurité dans la République.