Deux mois après la main tendue du Président de la République, le Professeur Faustin Archange Touadéra, à tous les leaders des partis politiques de l’opposition démocratique en exil volontaire à l’étranger, ces derniers font la sourde oreille. Qu’est-ce qui les animent ? Sont-ils réellement au service du Peuple Centrafricain ?
En effet, le Chef de l’Etat centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra, dans son adresse à la nation le 31 décembre 2023, a invité tous les opposants sans distinction en exil volontaire en France, aux Etats-Unis et ailleurs à rentrer au pays, pour qu’ensemble reconstruire une nouvelle RCA.
Malheureusement, deux mois après cet appel, ces opposants sont restés toujours dans leur deuxième nation, car ils bénéficient de double nationalité. Quelle est la vraie raison de leur exil volontaire ?
Kévin Fanambi, leader d’opinion a fait savoir que ces leaders veulent pratiquer la politique de la chaise vide, «si aujourd’hui, ces leaders d’opposition démocratique, ne veulent pas ou ne veulent plus revenir en Centrafrique, la démocratie fait son chemin. Je pense que présentement, le pays est sur la bonne voie. Moi je parle des opposants responsables qui sont prêts à aider leur pays à revenir. Je ne parle des opposants que je peux les considérer comme des traitres de la République, non. Car, y a opposant et Opposant», a-t-il précisé.
Par cette occasion, il a lancé un appel patriotique aux Centrafricains qui se trouvent à l’extérieur d’écouter la voix du Président Touadéra revenir au bercail pour la reconstruction de leur pays en partage.
La 7ème République tant voulue par le peuple Centrafricain est en ce moment en marche et il y a la place pour tous les Centrafricains. Donc il est aujourd’hui important que les dignes fils de ce pays qui se trouvent à l’étranger doivent retourner au bercail afin de préparer à partir de maintenant les prochaines élections locales, régionales voire même présidentielle et législatives qui s’avancent à grands pas.
Auric De Jean Jovice Ouakara
Kévin Fanambi, leader d’opinion déplore la politique de la chaise vide de certains leaders d’opposition centrafricains
