Les autorités de la préfecture de l’Ombella-M’Poko, ont finalement ramené la paix entre la population du village Bobélé et la société «CENTRABOIS» après plusieurs mois de mésententes. A l’origine, l’abattage et le sillage clandestin des arbres dans la zone de permis de société la «Centrafricaine des Bois» (CENTRABOIS). La cérémonie a eu lieu le dimanche 18 février 2024 dans la localité.
Ce moment de réconciliation a atténué plusieurs cas de flagrance liés à l’abattage et le sillage clandestin des arbres dans les zones de permis contrôlée par la société «Centrabois».
Guy Julien Ndakouzou, militant de la société civile et l’un des médiateurs s’en explique, «nous, en tant que société civile, nous avons été interpelés et saisis par la population du faite qu’il y a eu un malentendu entre la société de CENTRABOIS et la population du village Bobélé, par rapport à la fermeture d’un acier de coupe que la population n’a pas compris. Et le processus a eu un mécontentement, couplé de bagarres et d’autres comportements, parties jusqu’au niveau de la justice. C’est pourquoi nous, en tant que la société civile, nous avons essayé de faire la médiation non seulement pour convaincre mais aussi et surtout d’expliquer à la population quelles sont leur devoir et quelles sont leurs droits. Même son de cloche aussi de l’autre partie qui est CENTRABOIS», a déclaré ce dernier.
Pour revenir au bon sentiment, certains habitants à l’image de Lydie Florence Kolozokanako, Cheffe du village Bobélé qui a laissé parler son cœur, «je suis très contente, parce que la société CENTRABOIS a reconnu aujourd’hui tous les torts qu’elle a commis à la population de Bobélé. Nous ait rapprochées pour calmer le jeu. Je l’ai dit merci, mais je veux dire clairement à la société CENTRABOIS, si la population s’est mal comportée, elle n’a qu’à nous rapprocher voire même via le chef du village, il aura toujours de solutions, on n’allait pas arriver à ce niveau. Donc, nous ne voulons pas que ce genre de comportement se répète», a-t-elle déclaré.
Cependant, Wael Skaiky, Directeur des sites de la société «CENTRABOIS», n’a pratiquement pas de problème avec la population du village Bobélé, «je remercie Monsieur le Préfet pour sa disponibilité, Monsieur le Maire, toutes les autorités et la société civiles qui nous a appuyé pour arriver aujourd’hui à une attente avec la population de Bobélé. Nous avec la population de Bobélé, on a pratiquement pas de problème. Notre difficulté, c’était le sillage clandestin qui rentre dans notre permis et fait de ravage. Pourtant nous avons des charges. On paie des taxes à l’Etat pour arriver à une exploitation tout en respectant la règlementation d’exploitation forestière dans ce pays. Nous sommes toujours ouverts à les appuyer si, elle a un souci ou une doléance. Nous sommes disposés et ouverts à les accueillir à bras ouverts», a-t-il rassuré.
Une occasion pour le Sous-préfet de l’Ombella M’Poko, Madame Marie Florence Ndémba, de constater que l’ambiance était très bonne. L’attente, c’est une grande réconciliation entre la population de Bobélé et la «CENTRABOIS», sans oublier aussi les autorités de la localité de Bimbo.
Il y a lieu de rappeler que la cérémonie y relative s’est déroulée hier au village Bobélé, situé à 60 kilomètres sur l’axe M’baïki, en présence de Pascal Pamall, Préfet de l’Ombella-M’Poko, avec à ses côtés, le Directeur général de ladite société Ibrahim Bitar, des représentants de la société civile, du ministère des Eaux et Forêts, les autorités locales et la population venue en masse pour la circonstance.
Marcelin Endjikélé Kossikako