Les femmes du ministère de l’Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local, ne sont pas en marge de la commémoration de la «Journée Internationale des Droits de la Femme» (JIDF). Elles ont tenu une réunion, afin de réfléchir d’une manière approfondie sur leurs participations massives aux prochaines élections locales. Ceci dans le but d’informer leurs paires sur le processus électoral en Centrafrique.
En effet, la «Journée Internationale des Droits de la Femme», a été instaurée en 1977 par l’Assemblée Générale des Nations-Unies pour attirer l’attention des dirigeants de l’opinion internationale sur la place et le rôle que joue la femme dans le développement socio-économique de chaque pays.
Julie Marietta Kpongaba, Présidente des femmes du ministère de l’Administration du Territoire, a expliqué que «chaque année, pendant qu’on célèbre la Journée de 08 mars, il nous faut une journée de réflexion et de débats. Et notre thème sectoriel qu’on a pu statuer est : Le rôle de la femme dans le processus électoral. Nous allons bientôt aux élections municipales et régionales. Donc, nous souhaitons que beaucoup de femmes puissent se mobiliser pour les prochaines élections à Bangui ainsi qu’en provinces», a-t-elle justifié.
Antoine Matongo, Représentant du ministre de l’Administration du Territoire, a profité de cette occasion pour lancer un message pressant à ces femmes, «la particularité des mots que je voudrais lancer à l’endroit des femmes, souvent on dit que les femmes sont timides. Mais, lorsque les femmes se réunissent, elles constituent une force. Sans existence d’une femme, une nation ne peut exister. Et femme incarne toutes potentialités capitales aux développements économiques, sociaux et autres. Je souhaiterai à ce que ces femmes se réunissent dans un esprit de mobilisation, de stimuler aussi celles qui sont faibles, afin de se prononcer aux élections locales à venir»,a-t-il lancé.
Toujours dans l’optique de la célébration de la «Journée Internationale des Droits de la Femme», plusieurs activités sont prévues dans différentes entités à Bangui. L’association dénommée, «Initiative pour le Développement Educatif Socio-culturel (IDESC), a organisé un atelier de renforcement de capacité à l’intention de 60 femmes de Mboko 1 autour du thème «Femmes-Action». La cérémonie d’ouverture a été dirigée par promoteur de l’espace culturel «Missy Momo», Armand Touaboy.
Laetitia Arlène Agou, Secrétaire Générale de l’association IDESC, revient sur l’intérêt de ce grand rendez-vous des femmes, «cette année, nous avons choisi comme thème «Femme-Action», parce qu’il est temps maintenant d’entrer en action. Nous avons trop parlé. Là, selon le thème international, quand on parle d’accélération du rythme, on parle de l’action. Donc, nous voulons passer directement en action. C’est depuis lundi 04 mars, avec de série de formations, la fabrication d’alcool, comment transformer le poisson frais en poisson fumé, la fabrication de savons à base d’huile de coco. Une partie, avec le miel et une partie sans miel et autres. Puisque nous sommes limitées par le moyen, donc, nous allons prendre une partie de ces femmes pour les former d’abord et leurs octroyer des petits prêts, afin qu’elles puissent aller s’invertir»,a promis Laetitia Arlène Agou.
Cependant, une exposition vente a eu lieu également à l’espace culturel «Missy-Momo» du lundi 04 au vendredi 08 mars 2024. Maguie Barthaburu, membre de coopérative «Awati», venue de France, dans le cadre de la journée dédiée à cette association, couplée avec la «Journée Internationale des Droits de la Femme», a mentionné que c’est une période fabuleuse.
Pour cette année en République Centrafricaine, la manière avec laquelle, les femmes ont commémoré cette Journée, démontre à suffisance qu’elles sont déterminées prêtes à engager un combat noble pour le développement du pays à travers les Activités Génératrices de Revenus.
Lydie Sérégaza