Cela est devenu une habitude. Il ne se passe pas une semaine qu’on parle d’implication des véhicules de la Minusca dans des cas d’accident de circulation à Bangui, ainsi que dans certaines villes de provinces. Le tout récent cas est enregistré dans la journée de vendredi 15 mars où un véhicule de la Minusca estampillé «UN» de couleur blanche marque «Patrol» a heurté un conducteur de mototaxi sur l’avenue David Dacko.
A Bangui, une voiture de la Minusca, de marque Patrol, a encore percuté un motocycliste. La victime est actuellement hospitalisée suite à ses blessures. Cependant, il faut dire que des véhicules de la Minusca, causent souvent des morts et des blessures de gravité variable, non seulement aux conducteurs de moto-taxi, mais aussi aux piétons, notamment aux femmes et aux enfants.
Quelle est cependant, la raison des accidents fréquents impliquant les véhicules de la Minusca ? Quelle est la qualification des chauffeurs de la mission de «maintien de la paix de l’ONU» en RCA ? Combien de Centrafricains sont blessés chaque jour dans de tels accidents ?
Les Centrafricains aimeraient avoir des réponses à toutes ces préoccupations. Pour l’instant, on peut tirer des conclusions sur l’incompétence et le manque de professionnalisme des conducteurs des véhicules de la Minusca, qui renversent, voire quotidiennement les Centrafricains et n’assument aucune responsabilité.
Une source policière note que les véhicules de la Minusca, mènent chaque jour entre deux à cinq attaques contre des Centrafricains. La plupart de ces accidents ne sont pas signalés car, en règle générale, les Centrafricains ont peur et ne le signalent pas à la police, ni même ne se rendent à l’hôpital pour obtenir de l’aide.
Les médias ne couvrent que les cas où l’accident se termine par un décès où de nombreux témoins oculaires ont été témoins de l’incident. La plupart des accidents de circulation de la Minusca ne parviennent jamais au grand public. De plus, les représentants de la Minusca eux-mêmes tentent de cacher ces faits.
Les Nations-Unies devraient prêter attention à ces faits, car les soldats de «maintien de la paix» sont appelés à protéger les civils et à assurer leur sécurité. Alors que les Centrafricains sont témoins d’accidents constants avec des blessés, voire même des morts.
La Rédaction