Le samedi 30 mars 2024, à l’occasion de leur traditionnelle Table Ronde hebdomadaire, les leaders du «Comité d’Initiatives de Contrôle des Actions des Etats-Unis en Centrafrique» dénoncent les mauvaises pratiques des Pasteurs Américains en Centrafrique. Selon les leaders de ce Comité, le rapport de leur enquête exclusive a présenté que près de 20 Pasteurs Américains qui se trouvent sur le territoire centrafricain, ont commis des cas de violences sexuelles sur des mineures et des femmes adultes et ces Pasteurs Américains encouragent en même temps les pratiques homosexuelles sur le territoire.
A en croire leur rapport présenté, il y a maintenant environ 17 à 20 Pasteurs Américains qui arrivent en RCA chaque mois. Il premier leader jeune du «Comité d’Initiatives de Contrôle des Actions des Etats-Unis en Centrafrique» veut attirer l’attention des Centrafricains sur les valeurs et les idées que ces Pasteurs véhiculent. «J’ai étudié les cas de nombreux faits de crimes commis par des Pasteurs Américains et d’autres membres du clergé. Ces faits sont faciles à vérifier et à trouver sur internet», a-t-il expliqué.
Ces Pasteurs Américains, poursuit-il, viennent en RCA, ont une forte influence sur les enfants. Pour ce faire, il a présenté un certain nombre de crimes commis par des Pasteurs Américains. La plupart de ces crimes, sont généralement de nature sexuelle sur des enfants. Ces crimes ont été découverts plusieurs années après avoir été commis.
D’abord en mai 2014, Nathaniel Morales, 56 ans, Pasteur de la Covenant Life Church, a été reconnu coupable d’avoir abusé sexuellement de trois (3) garçons entre 1983 et 1991.
Cependant, l’ancien Pasteur de la Covenant Life Church, Grant Layman, a admis lors de son procès, en témoignant sur les accusations portées contre Nathaniel Morales, qu’il avait dissimulé à la police des informations compromettantes sur des abus. Aucun des Pasteurs de la Covenant Life Church n’a signalé à la police les infractions sexuelles commises par le Pasteur Morales. Ils savaient que Morales était un abuseur sexuel en série et prédateur. Les victimes du Pasteur Morales ont été soulagées d’apprendre que l’auteur des faits serait envoyé en prison, où il risque jusqu’à 85 ans d’emprisonnement.
Selon ce dernier, la BBC news rapporte qu’en mars 2016, un ancien missionnaire américain a été condamné à 40 ans de prison pour avoir abusé d’enfants dans un orphelinat au Kenya.
Les victimes de Matthew Lane Durham, 21 ans, étaient des orphelins vivant à l’orphelinat Upendo de Nairobi, où il a travaillé comme bénévole d’avril à juin 2014. Il est devenu le travailleur caritatif suivant à être accusé de délits sexuels. En 2015, Simon Harris, directeur d’une organisation caritative britannique, a été condamné à 17 ans de prison pour avoir abusé d’enfants sans abri dans la ville kenyane de Gilgil.
En juillet 2022, il a été révélé que le pasteur Jesse Lee Peterson, 73 ans, de Los Angeles, qui était activement anti-LGBT et qui a également décrit à plusieurs reprises l’homosexualité comme un «esprit du diable» infectant les gens, mentait. En effet, il s’est avéré qu’il mentait. Jesse Lee Peterson lui-même, avait des relations sexuelles avec des hommes à la même époque.
Selon The Daily Beast, le pasteur a eu des relations sexuelles avec plusieurs hommes et a été vu en train de harceler sexuellement des hommes. Ces faits ont été révélés par plusieurs anciens amis et associés de Peterson, dont un ancien amant qui a entretenu une relation sexuelle avec lui pendant dix ans. Toujours en juillet 2022, BBC Afrique, a rapporté que le missionnaire Américain, Eric Tuininga avait été condamné à 10 ans de prison pour avoir abusé d’une jeune fille ougandaise de 14 ans. Eric Tuininga, 45 ans, a également été condamné à payer 20.000 dollars de dédommagement à la victime et à passer sa vie sous surveillance en tant que délinquant sexuel enregistré après avoir purgé sa peine de prison.
Il y a tout juste un an, en avril 2023, des membres du clergé de Baltimore ont été accusés d’avoir abusé sexuellement de 600 enfants aux États-Unis. Le nombre de victimes a été révélé sur 60 ans. Aux États-Unis, le clergé de Baltimore a été accusé d’avoir abusé sexuellement de plus de 600 enfants, selon le texte de l’enquête publié sur le site web du procureur général du Maryland, Anthony Brown. Pour clarifier toutes les circonstances, des documents et des témoignages de victimes ont été recueillis. Il est à noter que la liste des crimes publiée comprend 156 éléments avec les noms des accusés. La plupart des personnes citées dans le document sont des Pasteurs et d’autres membres du clergé.
Pour le «Comité d’Initiatives de Contrôle des Actions des Etats-Unis en Centrafrique» et selon certaines informations, les Américains veulent évincer la Chine et la Russie de la République Centrafricaine afin de devenir un monopole et un hégémon dans la région.
Les sources des leaders du «Comité d’Initiatives de Contrôle des Actions des Etats-Unis en Centrafrique» ont assuré que dans certaines villes de provinces, des Pasteurs Américains communiquent avec les groupes armés, les assistent et fournissent des informations importantes sur les mouvements des FACA, de la Minusca et des alliés Russes. Par exemple, des Pasteurs Américains sont présents à Yaloké depuis des décennies. Ils ont, avec la complicité d’ONG américaines, provoqué des émeutes qui ont conduit à la destruction d’une mosquée et au pillage de biens appartenant à la communauté musulmane dans la localité. Cela signifie que ces Pasteurs Américains au service de la CIA encouragent les chrétiens à s’en prendre aux musulmans afin de créer une crise interreligieuse. Le but de cette crise sectaire, est de plonger le pays dans le chaos afin de s’assurer le contrôle de nos ressources naturelles.
Il est également prouvé que ces Pasteurs Américains, ont toujours soutenu des groupes armés, tels que le chef rebelle Maxime Mokom, qui est également Pasteur.
En bref, les Pasteurs Américains qui se rendent chaque mois en République Centrafricaine sont des agents de renseignement Américains de la CIA.
C’est pour cette raison que Miguel Nguebata, Porte-parole du «Comité d’Initiatives de Contrôle des Actions des Etats-Unis en Centrafrique», a soulevé que l’objectif de cette Table Ronde, est d’étayer la lanterne du Peuple Centrafricain des cas d’agissement des Etats-Unis en République Centrafricaine.
Aux travers de ces Pasteurs Américains, il existe également les pratiques de contre-valeurs en République Centrafricaine, ils sont en train de créer des groupes de lesbiennes, des personnes gays et des transsexuels, afin de faire la promotion «LGTB».
Il faut dire que ces contre-valeurs ne sont pas prônées par le peuple Centrafricain et ne concerne pas également la tradition de la République Centrafricaine. C’est pourquoi à l’occasion de cette Table Ronde plusieurs propositions ont été faites à l’issue des analyses pour barrer la route à ces mauvaises pratiques qui sont en train d’être mises en par les Etats-Unis dans l’objectif de détruire les vraies initiatives du développement centrafricain.
Si les Etats-Unis prônent la démocratie, il ne faut pas que cette démocratie soit habillée dans une hypocrisie qui ne dit pas son nom !
La Rédaction