La population de la ville de Bossangoa et ses environs, a organisé une marche pacifique de soutien aux éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), police et gendarmerie et aux forces alliées Russes, le vendredi 29 mars 2024. L’occasion a permis à cette population qui s’est levée comme un seul homme de dénoncer les attaques des bandits armés contre les positions des forces loyalistes dans la préfecture de l’Ouham en général.
Dans le mémorandum remis aux autorités locales de la préfecture de l’Ouham, la population de l’Ouham a d’abord rappelé les évènements qui ont eu lieu dans ladite préfecture, précisément dans la localité de Nana-Bakassa, où 13 personnes ont été kidnappées, l’attaque lâche perpétrée contre les positions des éléments FACA et leurs alliés Russes, au village Bobaye par des bandits armés actifs dans ladite localité, où on déplore un cas de décès et un blessé.
Ce crime ignoble et lâche, poursuit le document, est perpétré par des hommes sans foi ni loi qui ont pris les populations de certains villages de l’Ouham en otage. C’est pourquoi toute la population de Bossangoa et de ses environs s’est levée comme un seul homme pour organiser cette marche pacifique pour condamner avec la dernière énergie, tous les crimes commis par les groupes armés contre les forces conventionnelles qui œuvrent pour la paix.
Cette population a cité titre illustratif, les attaques lâches perpétrées par les forces négatives contre les éléments des FACA à Bodjomo et Markounda en 2023, à Paoua en 2023 et le dernier évènement de Bobaye, dont cette population garde encore à l’esprit les souvenirs.
La population de la préfecture de l’Ouham, veut, à travers cette marche pacifique, montrer à toutes les forces qui œuvrent pour la paix, à savoir, les alliés Russes, les FACA sans oublier les éléments de la gendarmerie et de la police, que la population de Bossangoa, est de cœur avec elles et que la population leur témoigne toutes leurs reconnaissances et leurs gratitudes. Car, un jour, la vérité triomphera sur l’esprit du mal.
Il y a lieu de souligner que désormais, sur toute l’étendue du territoire national, les Centrafricains ne veulent pas écouter parler des groupes de bandits. Pour cette 7ème République, il n’y a plus de place pour les groupes de bandits dans le pays. C’est ce qui justifie la colère des Centrafricains du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest ces derniers temps.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna