Depuis le début de l’année 2024, des criminels patentés reviennent à charge afin d’exécuter leur plan de déstabilisation de la République Centrafricaine, mise en marche par des puissances occultes. Une situation qui met à mal la quiétude de la population civile dans les villes de provinces.
Des attaques coordonnées ont été lancées contre les positions des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), des alliés Russes et des civils innocents. A Sikikédé (Ndah), Moyen-Sido, Nzacko, Obo, Batangafo, Bocaranga, Bohong, pour ne citer que ces localités, les démons de la mort sont à la manœuvre. Car, ils ont reçu un nouveau financement de la part de leurs partenaires occultes.
Le 2 avril 2024, aux environs de 14 heures, des criminels des «3R», membres de la CPC, ont trompé la vigilance des jeunes de village Limi, situé à quelques kilomètres de Bohong pour une soi-disant «réunion» convoquée entre éleveurs et agriculteurs pour trouver une solution définitive à des litiges qui les opposent, alors que certains se trouvent dans leurs champs, les uns à la maison et d’autres dans leurs activités respectives. Malheureusement, arrivés sur les lieux, ces braves jeunes innocents, sont abattus par des criminels sans aucune forme de procès.
Quelques jours après ces tueries de masse encore et toujours imputée aux criminels de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC), des voix commencent à s’élever pour condamner avec la plus grande fermeté. Cependant, le gouvernement par l’entremise du ministre chargé du Secrétariat Général du Gouvernement et des Relations avec les Institutions de la République, Ernest Mada, a mentionné que les auteurs de ces crimes seront tous rattrapés et traduits en justice.
Le Parquet Général près la Cour d’Appel de Bouar, a également rendu public un communiqué pour attirer l’attention de la communauté nationale et internationale pour cette nouvelle crime imprescriptible et qui ne restera pas impunie. Par la même occasion, il annonce l’ouverture d’une enquête.
Ces criminels de leurs côtés, notamment la CPC et les «3R», en retournant sur les lieux de ces crimes, ont publié également des communiqués pour justifier injustement leurs crimes odieux contre des civils qui n’aspirent qu’à la paix et le vivre ensemble.
Dans leurs communiqués, ils prennent leurs temps à faire de la diversion, en accusant le Président Touadéra, son gouvernement et les alliés Russes. Le communiqué de la CPC, signé par le tristement célèbre François Bozizé Yangouvonda, en date de 4 avril 2024, illustre une diversion qui ne dit pas son nom. Il a pris sont temps pour accuser les alliés Russes qui, avec leur arrivée dans la ville d’Obo, commencent à former les jeunes courageux pour faire barrage aux criminels de l’UPC d’être de «manipulateurs» pour une nouvelle crise intercommunautaire. Or, de François Bozizé Yangouvonda et les alliés instructeurs, qui est le chef de milices en Centrafrique, qui a renversé ou tenté de renverser des pouvoirs légitimes en Centrafrique à plusieurs reprises ? Sa réaction est comme l’eau qui coule sur le dos d’un canard.
Quelques jours après cette tuerie du 2 avril, les criminels des «3R», ont également rendu public un communiqué pour utiliser les mêmes termes de François Bozizé Yangouvonda, parlant d’une instrumentalisation d’un conflit intercommunautaire. Or, l’instrumentalisation d’un conflit intercommunautaire, c’est ce que la CPC et les «3R» tentent actuellement d’exécuter depuis Boali, Yaloké et aujourd’hui au village Limi, dans la Commune de Bohong, non loin de Bocaranga, principalement dans la préfecture de l’Ouham-Pendé.
Cette tuerie de trop ne doit pas rester impunie ! Les criminels reviennent toujours sur leurs lieux de crime. C’est pourquoi la CPC et les «3R», ont rendu public pour justifier leurs crimes facilement. Il est aujourd’hui urgent que le gouvernement centrafricain puisse mettre un terme aux dialogues avec des mercenaires sans foi ni loi ! On ne peut pas opter pour le dialogue et les groupes de criminels font de la diversion et continuent de tuer des civils innocents. Si tel ne sera pas le cas, c’est dire que les gens tirent profit dans la persistance de la crise centrafricaine sur les cendres de pauvres citoyens.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna