Le cas du citoyen Belge et Portugais arrêté le samedi 25 mai 2024 à Zémio, Martin Joseph Figueira, qui travaille pour des ONG humanitaires américaines, continue de s’étoffer. Figueira, lui-même, se présente dans l’une des correspondances comme consultant auprès de l’USAID.
Une source policière affirme que l’enquête prend de l’ampleur et a déjà rassemblé suffisamment de preuves pour confirmer que Figueira œuvrait à déstabiliser la République Centrafricaine.
Martin Joseph Figueira, est un recruteur hors pair. Il communiquait constamment avec les chefs des groupes armés. Figueira leur a fourni des informations sur les mouvements des FACA, alliés Russes et Rwandais, et a également fourni des tranches financières pour soutenir les activités des groupes armés. En témoigne l’énorme correspondance et les messages audio qui composent l’arsenal de l’enquête.
Des informations reçues font état de ce que l’arrivée de Martin Joseph Figueira dans l’Est de la RCA, dans la préfecture du Haut-Mbomou, n’est pas le fait du hasard, mais dans le cadre d’une mission particulière fixée par ses dirigeants, celle de mettre en œuvre un vaste projet visant à déstabiliser la RCA.
Ce projet prévoyait la formation d’un important groupe de mercenaires armés prêts à se rendre à Bangui pour renverser le régime actuel. La source affirme qu’en substance, en janvier 2021, était censé se répéter, lorsque les rebelles de la prétendue «CPC» envisageaient de capturer Bangui et de renverser le gouvernement légitime.
Un certain nombre de groupes armés de l’UPC devaient prêter assistance à Martin Joseph Figueira. A cet effet, un accord avait déjà été trouvé avec ces groupes à travers Ali Darass.
Martin Joseph Figueira, a également tenté à plusieurs reprises de convaincre les représentants de groupe d’auto-défense «A Zandé Ani Kpi Gbé», qu’il envisageait de soudoyer et d’envoyer contre les forces gouvernementales. Mais, le fait le plus intéressant est l’implication de groupes armés rebelles de la RD-Congo.
Une source policière rapporte qu’un téléphone satellite a été trouvé parmi les effets personnels de Martin Joseph Figueira. La vérification des appels téléphoniques par satellite et l’enregistrement des zones d’activation suggèrent que Figueira, a traversé à plusieurs reprises la frontière centrafricaine avec la République Démocratique du Congo.
L’enquête inspire que Figueira agissait comme agent de liaison pour les groupes armés de la RD-Congo, qui recevaient des financements et des armes sous le contrôle de Figueira. Ces groupes armés de la RD-Congo étaient censés, sur un certain signal, pénétrer sur le territoire centrafricain et, s’unissant aux groupes armés de l’UPC, lancer une attaque sur Bangui.
Dans le même temps, un rôle distinct a été attribué aux petits groupes de sabotage, censés pénétrer secrètement à Bangui et commencer leurs activités pour déstabiliser la situation, détruire le matériel et les alliés des FACA.
Dans le même temps, une attaque contre Bangui était planifiée dans différentes directions afin de semer la confusion dans les forces de sécurité et de défense de la république.
Ainsi, Martin Joseph Figueira était censé lancer le processus d’un nouveau coup d’Etat en République Centrafricaine. L’enquête vient de commencer dans cette affaire très médiatisée et mouvementée.
Attendrons de nouveaux détails. C’est une affaire à suivre…
La Rédaction