Dans quelques mois, le Conseil de sécurité des Nations-Unies, va siéger sur le maintien ou la levée totale de l’embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine. A cet effet, au cours de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, le Ministre délégué, Conseiller en Communication et Porte-parole de la Présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème reste perplexe sur la levée de cet embargo.
Selon le Porte-parole de la Présidence de la République, Albert Yaloké Mokpème, ces faux rapports de soi-disant experts des Nations Unies, ont été publiés dans le but de jeter le discrédit sur les autorités Centrafricaines afin de maintenir l’embargo à destination des Forces Armées Centrafricaines (FACA). «Quand on voit la gesticulation qu’il y a dans l’arrière-pays, c’est pour déstabiliser l’organisation des élections et on ne va plus surprendre là-dessus. Pour eux, c’est déstabiliser le pays et pour dire que voilà, il y a l’insécurité en République Centrafricaine. Il faut maintenir l’embargo. Mais, le maintien de l’embargo, quelle réaction peut susciter chez nous ! ça veut dire que les forces légales de défense et de sécurité, au même niveau que les rebelles, ça pénalise nos FACA. On maintien artificiellement cet embargo à travers les faux rapports de ces experts des Nations-Unies», a-t-il éclairé.
Le Porte-parole de la Présidence de la République, est allé loin pour s’interroger à ce titre, «on ne fabrique pas des armes en République Centrafricaine, on ne fabrique pas des armes aux frontières de la République, mais des armes font comment pour arriver dans les mains des rebelles. Il y a bien quelqu’un qui les a fournis ça. Et vous voyez, on défend par contre à nos FACA de procurer des armes pour faire leur travail de maintien de la paix».
Le peuple Centrafricain, depuis belle lurette, maîtrise déjà la manigance de certains pays membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour maintenir toujours cet embargo, qui n’a que trop duré.
La dernière demande de la levée totale de l’embargo, afin de permettre à la République Centrafricaine d’assurer la sécurité de son territoire. Certains Centrafricains croisés n’ont pas passé par quatre chemins pour réclamer cette fois-ci la levée totale de ce fameux embargo. «étant Centrafricain, je suis sidéré que mon pays qui est un Etat souverain, ne puisse disposer pleinement de son armée pour faire usage, à des différents risques qui créent l’insécurité dans mon pays. Ça, je trouve très mal que mes Forces de Défenses et de Sécurité, sont limitées du point de vue logistique. Pourquoi les Nations-Unies pensent toujours mettre la RCA sous embargo ? Sinon le gouvernement a fait sa part et puis, la communauté internationale ne réagit pas. On devait aller en profondeur», a-t-il souligné.
Un autre Compatriote Centrafricain croisé, n’a pas caché sa désolation en ce terme, «mon point de vue est mitigé. Si je dois raisonner en nationaliste, normalement notre pays a besoin d’une armée qui lui appartient, avec tous les moyens logistiques pour sécuriser le territoire pour garantir la paix. Là, j’y adhère. Je plaide à ce qu’il y ait une analyse profonde de la situation pour bien avancer», a-t-il proposé.
C’est ici lieu de rappeler qu’il y a de cela plus de 10 (dix) ans aujourd’hui que le Conseil de sécurité des Nations-Unies, a mis la RCA sous un embargo injuste sur les armes à destination des Forces Armées Centrafricaines. La 7ème République, a besoin de sa souveraineté.
L’embargo sur les armes à destination des FACA n’a plus sa raison d’être !
Auric De Jean Jovice Ouakara