La Maison Russe de Bangui, a accueilli ce vendredi 30 août 2024, un collectif des artistes slameurs de Centrafrique. Il est question de tenir une conférence de presse en prélude à la 1ère édition à Bangui du Festival de Slam, prévue pour le mois de décembre 2024.
Ce sera autour du thème «Bangui au cœur du Slam» que cette 1ère édition du Festival de Slam va se tenir à Bangui. «C’est juste parce qu’on se rend compte que les autres sont en avance sur nous dans le domaine du slam. Alors, nous voulons aussi rattraper ce retard et pourquoi pas, mettre en valeur les talents centrafricains. Un appel sera lancé pour sélectionner les artistes Slameurs internationaux et aussi, il y a ce critère qui sera lancé sur le plan national pour aussi sélectionner ceux qui sont de la RCA. Mais, avec nos deux ambassadeurs, nous allons travailler pour mettre en valeur ceux qui pratiquent déjà cet art. Nous allons les présenter, nous allons mettre une lumière sur eux. Et ceux qui désirent le pratiquer, nous allons organiser des ateliers pour leurs donner la possibilité de s’exprimer», a indiqué Arnold Asatis Ngagalet, alias, Esatis Le Bon, artiste Slameur et Coordonnateur du comité d’organisation dudit Festival.
Il a indiqué par ailleurs que le montant devant leur permettre d’organiser ce Festival est de 80.000.000 de FCFA (Quatre-vingt millions). Et ce montant, selon lui, n’est pas encore mobilisé en dehors de l’appui du centre culturel Maison Russe. «Mais, je crois qu’ensemble, avec les medias, ensemble avec le public centrafricain, nous pouvons aller vers les partenaires idéals pour solliciter le financement pour ce festival qui est un art majeur que nous allons initier ici en Centrafrique. Ce Festival va durer quatre jours du 04 au 08 décembre 2024», a-t-il ajouté.
En amont, il y aura des conférences-débats autour du thème en lien avec la réalité sociétale. Entre autres, la santé sexuelle et la santé mentale chez les jeunes. Il y aura aussi, l’inclusion financière pour un développement équilibré en Centrafrique. Egalement des thématiques, la lutte contre les antivaleurs dans le milieu éducationnel et la place de la culture centrafricaine à l’heure du numérique.
Cyrille Renaldi Wegué Nidi