Du 10 au 12 octobre 2024, une rencontre artistique d’une portée internationale dénommée «Bê Afrika Hip-Hop Break Dance», aura lieu dans la capitale centrafricaine Bangui, précisément à l’Alliance Française. La tenue de ce Festival a pour but d’identifier les artistes, les rassembler et les former afin de monter au grand public centrafricain, la culture de Hip-Hop Break Dance. L’annonce est faite le lundi 07 octobre 2024 par le Directeur dudit Festival, Johnson Madamoe alias «Top Oubanguien».
En effet, le «Break Dance», représente pour la culture centrafricaine, qui est un mouvement faitière que la jeunesse aime et pratique beaucoup pour transmettre un message à leurs pairs. Cette culture se pratique à travers la danse Hip-Hop et la rappe pour pouvoir transmettre des messages pour un changement de comportement.
A en croire les promoteurs de cette rencontre artistique, cela fait plus de dix (10) que le Hip-hop Break Dance n’est pas pratiqué en République Centrafricaine et, est en voie de disparition. D’où nécessité de ressusciter pour pouvoir permettre non seulement à la jeunesse centrafricaine d’échanger avec leurs pairs, mais également de promouvoir la culture centrafricaine.
Le thème choisit pour cette 2ème édition est «La jeunesse et l’entreprenariat». Selon Johnson Madamoe, alias «Top Oubanguien», Directeur du Festival «Bê Afrika Hip-Hop Break Dance», le choix de ce thème est de booster ceux qui pratique le Hip-Hop Break Dance et surtout la jeunesse centrafricaine à être responsable et engagée dans la société. «Sur cette thématique, nous voulons dire à la jeunesse doit être responsable dans la communauté, même si tu es un artiste de Break Dance, tu as un rôle à jouer. Donc, la jeunesse qui s’engage dans la Break Dance, peut-être un pair éducateur, un formateur, un pionner sans autant imité la télévision que les rappeurs ou bien ceux qui font la break dance se sont des chanvreurs ou des personnes ratées, alors qu’en réalité, ce sont des gens qui réfléchissent pour pouvoir apporter un plus au développement de leur pays»,a soulevé Johnson Madamoe alias «Top Oubanguien».
Pour ce faire, cette 2ème édition a une portée internationale, car des artistes qui font de break dance d’autres pays d’Afrique centrales et de l’Europe, vont participer à ce Festival afin de partager leurs expériences à ceux de la RCA. «Nous avons trois pays qui devraient être représentés. Nous avons la France, le Cameroun, et le Tchad. Pour la France, l’artiste qui devrait être là, s’appelle Singuila. Mais, par défaut de son agenda chargé, il va être représenté pour la 3ème édition en 2025. Et nous avons maintenant l’artiste Tchadien Lyguy qui est déjà là et un autre Camerounais. Leur rôle, est de venir partager et échanger leurs expériences, les carnets d’adresse à ceux qui se lancent dans le Hip-Pop et qui sont retenus à participer à ce deuxième Festival».
Cette rencontre artistique va démarrer le 9 octobre prochain à travers une formation à l’intention des participants pour boucler le 12 octobre de la même année par une finale, dont les artistes sélectionnés de la rappe et Break Dance prendront part au nom de la RCA à la 4ème édition du Festival qui aura lieu du 6 au 9 novembre 2024 au Tchad.
Ce Festival démarre à partir de 10 heures jusqu’à 18 heures et l’entrée est gratuite. Ceci à travers l’appui financier de l’Ambassade de Frances à Bangui.
Sabrina Larissa Vinciane Naïlo