Il s’agit de trois (3) éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) qui étaient au maquis aux côtés du tristement célèbre Maxime Mokom, membres de la prétendue «Coalition des Patriotes pour le Changement» (CPC). Quelques années après leur aventure ambiguë, ceux-ci ont décidé d’enterrer la hache de guerre pour réintégrer leurs anciens corps. Cela fait suite à l’appel lancé par le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, au cours de son récent déplacement à Bossangoa, dans l’Ouham, le 12 octobre de l’année en cours.
C’était le mardi 22 octobre 2024, sur la place d’arme de la direction générale de la police nationale, que ces trois (3) éléments des FACA qui ont intégré le groupe armé de l’aile Mokom, fédéré dans la CPC ont fait défection.
Il s’agit du Sergent Namngana Auriol Éric, le Sergent Touaboy Jephté et le Caporal-chef Bolonam Vianney Peggy qui ont été présentés à la presse.
Le Sergent Namngana Auriol Eric, se sent désormais hors de la jungle, «je faisais partie de la CPC, dont le chef hiérarchique est l’ancien Président François Bozizé. En tout cas, notre condition de vie dans le maquis, est vraiment précaire. Aujourd’hui, je pense que nous avons acquis à nouveau notre liberté, grâce à la main tendue de notre papa, le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, suite à sa déclaration de Bossangoa. La seule raison qui nous a fait revenir au pays, c’est que nous vivons la réalité de la jungle parmi les mercenaires étrangers et que je ne peux pas continuer à la destruction de mon pays», a-t-il témoigné.
Et ce dernier d’ajouter que lorsqu’ils sont de retour, ils sont bien traités, «je me sens désormais heureux parmi les miens. Je profite de cette occasion pour lancer un appel pressant aux autres éléments des FACA égarés dans le maquis de regagner les rangs pour en fin prendre soin de leurs enfants, la famille et surtout de contribuer au développement du pays», a-t-il conscientiser.
Pour le Caporal-Chef Bolonam Peggy Vianney, qui a œuvré dans le groupe armé Anti-balaka de Maxime Mokom, membre de la CPC, «je fais partie des anciens militaires qui ont regagné la CPC. Mais, aujourd’hui, suis fière de retourner au pays suite à l’appel du Président Touadéra. Notre leader au maquis, c’est Papi Bozizé. Je peux attester que jusqu’au mois de décembre prochain, nous allons faire cinq (5) ans de rébellion dans la brousse qui ne nous profite à rien. Donc, nous ne pouvons pas continuer à souffrir inutilement pour la cause des étrangers qui dominent notre groupe. Et de sur quoi, nous avons abandonné les enfants, les femmes et la famille. Ce que je juge d’une perte de temps. Comme je fais partie de ceux-là qui ont détruit ce pays, je me suis plié à la demande du Chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra, à Bossangoa. Au début, je doutais. Mais, ce qui m’a vraiment touché de regagner les rangs aujourd’hui, c’est l’un de mes enfants qui m’a téléphoné me rappelant de la sérénité du discours du Président Touadéra à Bossangoa. Du coup, j’ai finalement pris le courage de sortir depuis Béloko, puis accompagner à Bangui, pour que je puisse aujourd’hui retrouver ma dignité au milieu de mes confrères d’arme», a-t-il rapporté.
Il est temps pour les autres éléments des Forces Armées Centrafricaines égarés qui se sont trompées de revenir sur le droit chemin, c’est-à dire la République, suite à la main tendue du Chef de l’Eta, Pr Faustin Archange Touadéra.
Marcelin Endjikélé Kossikako