Désormais, toutes les ONG œuvrant dans le domaine sanitaire sur le sol centrafricain, doivent travailler conjointement, avec le ministère de la Santé et de la Population. Une manière d’exécuter l’Article premier de Dix (10) Domaines d’Impulsions Présidentielles, du Chef de l’Etat Centrafricain, Pr Faustin Archange Touadéra. C’est ce qu’a fait savoir Dr Pierre Somsé, ministre centrafricain de la Santé et de la Population, lors de la réception des vaccins contre l’Hépatite B, la Méningite et les équipements de la physiothérapie, fait par la Minusca, le 16 octobre 2024 à Bangui.
Cette décision prise par le patron du ministère de la Santé, est dans le but non seulement de donner du respect aux décisions prises par les autorités compétentes, mais également de renforcer la confiance entre le gouvernement et ces ONG. Car, cette question révèle de la responsabilité de l’Etat et personne ne peut le faire à la place du gouvernement.
Et donc tout ce qui est destiné à la population, doit nécessairement passer par les gouvernants d’aller aux bénéficiaires qui sont les gouvernés, «c’est une occasion d’interpeller les autres partenaires qui viennent tout simplement nous annoncer les dons et remettre eux-mêmes aux ONG. Ce comportement, est anormal car, c’est de la poudre aux yeux. Et nous demandons à ces partenaires de changer leur façon de travailler et de se focaliser sur la personne», a déclaré Dr Pierre Somsé, Ministre de la Santé et de la Population.
Et celui-ci de poursuivre que «ces Organisations Non Gouvernementales (ONG), doivent travailler de commun accord avec le gouvernement. Parce que, c’est le gouvernement qui sera comptable à la fin de son mandat, vis-à-vis de la population. Et la responsabilité du gouvernement est engagée ! Là, je voudrai que nos partenaires puissent entendre cet appel ému et pressant. Parce que nous sommes aujourd’hui dans un environnement mondial, très critique marqué par la rareté des ressources, de l’écartèlement des partenaires entre plusieurs priorités, parfois contradictoires», a-t-il précisé.
Pour le membre du gouvernement, son département a l’obligation de tout faire pour que ces dons mobilisés soient bénéfiques à la population, «on peut avec beaucoup rien faire, mais avec le peu, on peut mieux faire».
Cette décision ne doit souffrir d’aucune faille afin de permettre aux autorités centrafricaines de mieux contrôler le système de santé en République Centrafricaine.
Marcelin Endjikélé Kossikako