Sous la présidence du Chef du Parlement centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, les élus de la nation, en leur séance plénière de ce mercredi 11 décembre, ont été imprégnés des grandes masses de la Loi de Finances pour l’exercice 2025. C’était au cours d’une présentation faite par le Ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba qui, a spécifié que cette Loi de Finances, vise à déterminer la nature, le montant et les affectations des ressources ainsi que les charges de l’Etat pour l’année 2025.
Poursuivant, l’argentier du pays a indiqué que ledit projet de Loi de Finances est élaboré dans un contexte économique caractérisé au plan extérieur par une croissance économique mondiale qui enregistrerait une moyenne de 3,1%, sur un horizon de cinq (05) ans, soit le profil de croissance à moyen terme le plus morose enregistré depuis deux (02) décennies.
En effet, au plan national, par le train de réformes économiques et financières soutenues par le programme de Facilité Elargie de Crédit (FEC) du Fonds Monétaire International (FMI), et la préparation des élections présidentielle, législatives et communales prévues en 2025.
Ainsi, les prévisions budgétaires pour l’année 2025 sont estimées à 348,90 milliards de FCFA, dont 163,90 milliards de FCFA de ressources extérieures décomposées en appuis budgétaires de 31 milliards de FCFA, et en appuis projets de 132,90 milliards de FCFA.
Au niveau des directions générales, les recettes sont réparties comme suit :
Direction Générale des Douanes et Droits Indirects : 72,51 milliards de FCFA ;
Direction Générales des Impôts et des Domaines : 70,34 milliards de FCFA ;
Direction Générale du Trésor Public et de la Comptabilité : 42,15 milliards de FCFA.
Enfin, les charges totales sont estimées à 365,87 milliards de FCFA soit un solde budgétaire global déficitaire de 16,97milliards de FCFA, représentant 0,9% du Produit Intérieur Brut (PIB).
A signaler que les ressources contenues dans la Loi de Finances 2024, ont été estimées à 297,77 milliards de FCFA.
La Rédaction