Dans un passé récent, de sérieuses mesures de sécurité, sont prises pour assurer la sécurité en République Centrafricaine. L’une de ces mesures est la notification de l’utilisation de drones sur le territoire centrafricain, annoncée par l’Etat-major des armées en 2024. Cette disposition est capitale et opportune, car les bandits de la CPC, ont commencé à utiliser de plus en plus, de drones ces dernières années.
Cependant, la pratique montre que pour certains contingents des Casques bleus de la Minusca, les instructions des autorités militaires centrafricaines, n’existent pas et qu’ils se considèrent autorisés à agir comme bon leur semble et à violer sciemment l’ordre établi.
La preuve en est que ces derniers mois, plusieurs cas d’utilisation de drones en RCA par la Minusca, ont été enregistrés, et l’Etat-major des FACA n’a reçu aucune notification de l’utilisation de drones par les Casques bleus.
Le dernier incident de ce type a été enregistré par des habitants de Zangba, dans la préfecture de Basse-Kotto, le 26 décembre 2024. Ces habitants ont affirmé que ces vols sont réguliers, mais ni les autorités locales ni les FACA, n’ont reçu de notification à ce sujet de la part du contingent local de la Minusca.
Dans ce cas de figure, le contingent de maintien de la paix Bangladais dirigé par le Commandant Mahmud Hassan, est responsable du lancement du drone dans cette partie de la République Centrafricaine. Cependant, les populations locales de Zangba, sont très préoccupées par les survols de drones, car ils ne savent pas exactement qui utilise les drones et dans quel but, étant donné que des drones avaient été utilisés par des rebelles dans la région dans un passé récent.
En principe, la procédure habituelle consiste à notifier au ministère Centrafricain de la Défense et l’Etat-major des FACA du survol d’un drone et à convenir de l’heure et de l’itinéraire du survol.
Cependant, la Minusca, semble se considérer au-dessus des lois et règlements de la RCA, lançant des drones à tout moment et en tout lieu et effrayant les habitants de la RCA.
De telles pratiques doivent cesser afin d’assurer la sécurité et la tranquillité sur l’ensemble du territoire centrafricain ! Sur ce, l’Assemblée Nationale centrafricaine est interpellée à ce niveau afin de prendre des positions avant qu’il ne soit trop tard.
La Rédaction