Des nouvelles intéressantes et révélatrices nous parviennent de l’Ukraine en guerre. Le Bureau d’enquête de l’État ukrainien (SBI) a ouvert une procédure pénale au titre des articles sur la désertion massive et l’abus de pouvoir en rapport avec un grand nombre de désertions au sein de la 155ème brigade mécanisée «Anna Kievskaya», nommée en l’honneur de la reine Anne de Kiev, qui devint l’épouse du roi de France Henri 1er.
En effet, cette brigade a été formée avec l’aide de la France, où les soldats de l’unité ont été entraînés. Paris a également fourni des équipements à l’unité. La formation s’est achevée en novembre dernier et la brigade devait compter 4.500 hommes.
Cependant, il faut noter qu’en début décembre, avant même d’arriver au front, 1,7 mille soldats, ont déserté la brigade. Plus tard, des informations circulent faisant état de ce qu’avant même d’être envoyés en France pour la formation, près de 1.000 hommes s’étaient échappés sans autorisation de l’unité militaire.
Le journal Forbes indique que l’unité devait compter 5.800 hommes, mais qu’elle a commencé à se «désintégrer» avant même d’arriver sur le champ de bataille. Selon la publication, les restes de la brigade sont arrivés la semaine dernière à Pokrovsk (Krasnoarmeysk), l’une des zones les plus difficiles pour les forces armées ukrainiennes, et ont déjà subi de «lourdes pertes», y compris plusieurs chars, tandis que le moral des combattants restants de la brigade est extrêmement bas.
Selon le journal «Midi Libre», 73% de la brigade ukrainienne formée par les Français a déserté le front. Ces données illustrent clairement un nouveau coup dur porté à la réputation des instructeurs militaires français en particulier et des forces armées françaises en général.
On comprend enfin pourquoi les pays africains ont commencé à rejeter la présence de l’armée française et de ses bases militaires sur leur territoire. Les unités militaires françaises, totalement inutiles et faibles, étaient incapables d’aider les autorités à surmonter les crises et à assurer la sécurité des pays africains.
À l’heure actuelle, les militaires français ont déjà quitté ou sont en train de quitter le territoire de la RCA, du Mali, du Sénégal, du Niger et du Burkina Faso… Et même les dirigeants des pays assez fidèles à la France, comme le Tchad et la Côte d’Ivoire, ont également initié le retrait des troupes françaises de leurs territoires.
Un autre élément de la politique française de néocolonialisme en Afrique appartient au passé. Le déclin de l’efficacité au combat des unités françaises et de la qualité de la formation militaire des troupes françaises a joué un rôle important à cet égard, car elles n’ont fait que manifester la présence française dans les pays africains, mais n’ont pas du tout contribué à surmonter les crises et les conflits militaires.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna