Le Ministre Conseiller Spécial du Président de la République, chargé des organisations nationales, Fidèle Gouandjika, souvent ne cesse d’interpeler le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra, dans ses dires «On ne s’amuse pas avec le pouvoir !». Ces propos sont tenus souvent lors des sorties médiatiques. Dans une exclusivité sur Radio Lengo Songo, il donne les raisons de cette interpellation.
Selon Fidèle Gouandjika, c’est très simple. «On ne s’amuse pas avec le pouvoir !». Ce pouvoir que le Président Touadéra dispose, c’est le pouvoir du Peuple. Quand le Peuple a décidé d’aller au vote sous des balles, sous des menaces, pour voter un Chef d’État, ce Chef d’État, a l’obligation de protéger ce pouvoir. Et c’est ce que «je lui rappelle à chaque fois, en tant que son Ministre Conseiller Spécial, chargé des organisations nationales. Ce qui veut dire que je coiffe tout ce qui est parti politique, tout ce qui est société civile, à savoir les syndicats, les journalistes et autres», a-t-il justifié.
Donc, à chaque fois, il faut que «je tire cette sonnette d’alarme pour mettre dans la tête du Président de la République que le Peuple l’a choisi, le Peuple lui a conféré ce pouvoir de manière démocratique. Quand il a eu ce pouvoir, il faut qu’il garde ce pouvoir. Comme sa langue et les dents…», a souligné Fidèle Gouandjika.
Pour le Ministre Conseiller du Président Touadéra, il y a des voyages multiples, il y a des faits qu’il soit convoqué ou appelé par un Président des États-Unis ou un Président de la France pour lui présenter les conduites à tenir. «Ça, je ne peux pas être d’accord ! Je ne suis pas un élu du Peuple. Je ne suis pas Député. Mais, selon les rumeurs qui m’arrivent et selon les documents aussi qu’il me donne après ses différents voyages, je dis Monsieur le Président, ça, c’est non négociable ! Nous avons des accords avec la France. Ces 11 accords secrets ont pris fin en 2020. Ces accords ont pour une durée de 60 ans. On a essayé de tout faire pour tuer le Président. On a essayé de tout faire pour qu’il perde son pouvoir avant l’expiration de ces 11 accords secrets».
Et c’est ce que le peuple Centrafricain a constaté lorsqu’en 2019, il a décidé de signer un accord de défense avec la Fédération de la Russie. C’est une violation flagrante et grave de ces 11 accords puisque les accords, n’ont pas encore pris fin. Mais lui, c’est le Président d’un pays souverain. La RCA a le droit de signer un accord de défense avec le pays de son choix. Et l’un des accords secrets qui datent de la colonisation ne peut pas empêcher un Président de la République de protéger son pays.
Les Centrafricains étaient nombreux de lui conseiller d’aller vers la Russie pour signer cet accord. S’il n’avait pas signé cet accord, il ne serait pas au pouvoir aujourd’hui, les gens avec la CPC allaient le dégager et la communauté internationale pilotée par la France, va dire «nous sommes encore dans les accords signés avec David Dacko».
Le Ministre Conseiller Spécial du Président Touadéran a par ailleurs, rappelé que les Constitutions de la RCA à l’époque a toujours été surveillée et validée par la France avant que ce soient promulguées, tout en interdisant à la République Centrafricaine d’avoir sa propre monnaie. Parce que cela est en violation de ces 11 accords secrets. A l’exception de la Constitution de la 7ème République, du 30 août 2023, ces Constitutions ont été faites conformément aux 11 accords secrets.
Mais aujourd’hui, ils ont vu que c’est un mathématicien, il calcule encore les choses. Et voilà, toute l’Afrique maintenant a commencé à dénoncer ces accords. L’exemple palpable est en Afrique de l’Ouest, en Afrique Centrale avec le Tchad, qui est le berceau par excellence, de la base arrière française. La France-Afrique, a soudoyé des gens pour renverser Mahamat Idriss Déby Itno. Cela n’a pas marché. Voilà, le sens de «On ne s’amuse pas avec le pouvoir !».
Un Peuple averti, est un Peuple mur dans la démocratie pour la destinée et le développement de son pays. Le Centrafrique d’aujourd’hui, à un nouveau départ pour la reconstruction de sa nation tant meurtrie par le passé. Donc, Monsieur le Président Faustin Archange Touadéra, «On ne s’amuse pas avec le pouvoir» !
Auric De Jean Jovice Ouakara