L’arrestation d’Armel Mingatoloum Sayo, au Cameroun et de Arda Akouma au Tchad, ont également fait l’objet de la traditionnelle conférence de presse du Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Maxime Balalou, du lundi 20 janvier 2025. Selon le membre du gouvernement, cela résulte de la nette collaboration entre ces deux pays qui est au beau fixe.
Pour le Ministre Maxime Balalou, depuis quelques temps, il y a un rebondissement dû tout simplement, à des actions salvatrices des services de sécurité qui travaillent de concert avec les services de renseignements. Ce qui résulte avec l’arrestation de soi-disant «général» Arda Akouma de l’ex-Séléka et également, l’arrestation du Colonel Armel Mingatoloum Sayo au Cameroun.
Selon le membre du gouvernement centrafricain, «nous travaillons sereinement pour protéger notre pays, et ceux qui veulent à déstabiliser ce pays, à ramener ce pays vers le bas, ceux qui veulent voir ce pays à souffrir, doivent comprendre que c’est un message clair pour tous ceux-là qu’aujourd’hui, la République Centrafricaine a changé, ce n’est plus la RCA d’hier. Nous leur disons franchement de changer ! S’ils croient qu’on doit faire perdurer le malheur du peuple Centrafricain, nous sommes en train de prendre nos responsabilités. Nous ne laisserons pas ces fossoyeurs continuent à faire souffrir ce Peuple. C’est pour cette raison que ces arrestations permettent de faire comprendre à tous ceux-là avec des velléités de déstabilisation, d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat de comprendre que nous prenions toutes les dispositions pour faire face à ces manœuvres tendant à faire souffrir ce pays», a-t-il rétorqué.
Face à cette dénonciation de Porte-parole du gouvernement Centrafricain, Maxime Balalou, certaines voies se sont élevées pour pointer un doigt accusateur la France qui serait derrière toutes ces manigances. Car, le criminel Armel Mingatoloum Sayo, a été arrêté à Douala, alors qu’il s’apprêtait à prendre le vol en direction de la France.
D’ailleurs, Armel Mingatoloum Sayo bénéficie d’un passeport français. Ce qui lui donne le privilège d’avoir des moyens financiers mis à sa disposition pour son manœuvre déstabilisatrice en République Centrafricaine.
Selon certaines indiscrétions, la France aurait longtemps utilisé Armel Mingatoloum Sayo pour déstabiliser le régime démocratique du Président Touadéra, qui tente pourtant de relever la RCA. Son arrestation à Douala, au Cameroun, avec un passeport français, alors que sa prétendue nationalité française n’est pas claire, souligne la complicité présumée entre ce traître et la France néocolonialiste.
Ancien enfant de troupes ayant servi à la garde de l’ancien Président centrafricain, le feu Ange Félix Patassé, Armel Mingatoloum Sayo a rejoint le maquis en 2013, créant un groupe armé depuis la France dans le but de renverser le pouvoir de la Séléka. Malgré sa participation à plusieurs gouvernements, il n’a jamais caché ses intentions déstabilisatrices, apparemment dictées par la France.
Pour ce faire, le peuple Centrafricain dans son ensemble, attend de pieds fermes des réponses idoines sur cette affaire qui a continue de faire couler de l’encre et de la salive et réclame par la même occasion que justice soit rendue aux nombreuses victimes causées par Sayo et la France !
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna