Quelques jours après l’investiture du président américain Donald Trump, en République Centrafricaine, le porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, lors de sa traditionnelle conférence de presse du lundi 20 janvier 2025, a réagi. Le gouvernement centrafricain continue d’observer les orientations concernant l’Afrique. Parce la RCA n’a plus besoin des maitres comme hier. C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du gouvernement centrafricain.
Dans le discours de prestation de serment du nouveau Président Américain, Donald Trump, il n’a pas fait mention de la politique extérieure des Etats-Unis, concernant l’Afrique. Ce qui n’a pas laissé indifférent les autorités centrafricaines qui, à travers le ministre Porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, réagit.
A en croire ce dernier, «notre pays souhaite à développer de bonnes relations avec les Etats-Unis comme les autres. Pour nous, comme si hier, la préoccupation de l’Afrique n’est pas vraiment prise en compte, mais nous souhaitons que l’administration Trump pense à l’Afrique», a-t-il souligné.
Pour lui, l’Afrique est le levier du monde ! L’Afrique aujourd’hui, est incontournable ! Et que dans la géostratégie et la géopolitique, la position de l’Afrique, est déterminante pour l’avancement de ce monde, pour la consolidation de la paix mondiale. La place de l’Afrique est importante.
C’est pour cette raison que «nous suivons de près. D’ailleurs, nous avons une relation privilégiée avec la Russie, cela ne nous empêche pas d’avoir une relation privilégiée avec les Etats-Unis. Ce sont les intérêts de la République Centrafricaine. Nous sommes maintenant pour un partenariat gagnant-gagnant, je le répète. C’est un nouveau paradigme que nous avons mis en place. Nous devons penser d’abord à nous, à notre peuple», a-t-il ajouté.
Le Porte-parole du gouvernement Centrafricain, a fait savoir que ceux qui veulent travailler avec la République Centrafricaine, doivent comprendre que «nous ne le faisons pas pour nous, mais pour notre peuple. Donc, c’est pour cette raison que nous suivons de près les orientations qui seront données en ce qui concerne l’Afrique. Et que notre position aujourd’hui, ne veut pas dire que nous tournons le dos aux autres. Je l’ai dit et je l’ai répété que nous n’avons plus besoin d’un maître comme hier», a-t-il insisté.
C’est dire que la RCA a besoin des partenaires capables, de pouvoir le soutenir, et aussi de tirer profit des relations du partenariat gagnant-gagnant. Cela doit être clair à un certain niveau. C’est pour cette raison qu’il a rassuré que les autorités centrafricaines attendent quelles seront les orientations en ce qui concerne l’Afrique.
Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna