Dans une exclusivité accordée à Radio Lengo Songo, le jeudi 03 avril 2025, le Président en exercice de l’«Union des Forces Démocratiques de l’Opposition» (UFDO), Eddy Symphorien Kparékouti, n’est pas resté en marge. Celui-ci dénonce la marche qui a été organisée le 04 avril dernier par des leaders du «BRDC».
Selon lui, la démocratie populaire qui est la marche de revendications du peuple pour réclamer un changement, n’a pas de leaders. Mais, si des leaders politiques organisent de telle marche, donc il y a un agenda caché pour profiter de la naïveté du peuple pour leurs propres intérêts personnels.
Il a profité de l’occasion pour féliciter le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra qui a autorisé cette marche. Pour ce dernier, c’est une occasion à jamais, de déterminer la popularité et la véracité des organisateurs. «Vous savez, de manière naturelle, la démocratie accepte une marche. Les gens peuvent marcher, soit pour réclamer certains droits, soit pour réclamer. C’est un aspect de la politique qui veut que ça change. Mais, la marche, souvent, c’est ce qu’on appelle la démocratie populaire. Et la démocratie populaire. C’est la voix du peuple, la voix de la communauté, ça n’a pas de leaders. C’est-à-dire que c’est le peuple qui en a marre, qui se lève pour manifester. Et si vous voyez aujourd’hui les marches et la démocratie populaire à des leaders, certainement, il y a des agendas cachés», a-t-il expliqué.
Et celui-ci d’ajouter que qu’agenda, naturellement, ce sont des intérêts personnels et égoïstiques. Et il félicite le gouvernement et surtout le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, d’avoir autorisé cette marche. Parce que c’est cette marche qui doit déterminer la popularité et la véracité de ceux qui les organisent.
Qu’est-ce que cette marche va changer dans leurs réclamations ? Parce que si le «BRDC» réclame aujourd’hui l’annulation de la Constitution du 30 août 2023, cela c’est déjà des démarches irréversibles qu’on ne peut pas rentrer en arrière. Parce que la Constitution a été votée, tranchée par le peuple et promulguée et acceptée par la communauté internationale.
En poursuivant son développement, le Président de l’UFDO, a souligné que la démocratie n’est pas l’apanage d’un groupuscule de personnes. «Et si quelques groupuscules de gens demandent à ce qu’on annule cette Constitution, vous pouvez comprendre que cela, c’est purement pour des intérêts personnels. Et je dénonce. En tant que Président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction et le Président en exercice de l’UFDO, je dénonce ce genre de comportement d’incitation à la haine, de perturbation», a-t-il rétorqué.
Le peuple Centrafricain aspire désormais à une démocratie de construction pour le développement de son pays et non la démocratie taillée sur mesure pour l’intérêt personnel d’un groupuscule des leaders des partis politiques des soi-disant de l’opposition démocratique.
Auric De Jean Jovice Ouakara