Le ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger, Madame Sylvie Notofê née Baïpo-Témon, a lancé le mardi 08 avril 2025 à Bangui, les travaux de production de passeports diplomatiques et de service sur l’ensemble du territoire centrafricain. L’annonce est faite au cours d’un point de presse coanimé par le numéro 1 de la diplomatie centrafricaine et le Directeur général de la «Société Emettrice des Documents Sécurisés en Centrafrique» (SEDOSEC). Ceci, après un contrat signé entre le gouvernement et les responsables de la «SEDOSEC», nouvelle société en charge de production des passeports en Centrafrique.
Dans son intervention, Madame Sylvie Notofê née Baïpo-Témon, Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger, a évoqué pour sa part qu’elle, a autorisé la reprise de la production de passeports diplomatiques et de services, après plusieurs séances de travail de fond et de forme avec les responsables de la nouvelle société en charge de production des passeports en Centrafrique «SEDOSEC».
Cependant, Théodore Mianzé, Directeur général de la «Société Emettrice des Documents Sécurisés en Centrafrique» (SEDOSEC), revient sur les priorités de ladite société. «C’est en janvier 2024, que notre société-mère dénommée «JENKY», qui est une société de droit Hollandais, a bien voulu signer un contrat de concession d’une période de 12 ans, avec le gouvernement centrafricain, dans le cadre de production de passeports. Et la SEDOSEC est une émanation de ce contrat, qui a recommandé qu’une société de droit centrafricain, soit mise en place. Depuis le 02 février 2025, nous avons donc la production des passeports ordinaires. L’objectif étant de produire à la fois, les passeports ordinaires, de services et les passeports diplomatiques», a-t-il expliqué.
Et celui-ci d’ajouter qu’auparavant, produire un passeport prend beaucoup de temps. Mais, depuis le mois de février que «nous avons commencé, le travail de production des passeports, nous délivrons aux intéressés, dans un délai de deux ou trois jours. Cela pour montrer aux yeux du monde que le pays a aussi des compétences. Les conditions d’acquisition de passeports n’ont pas changé. Les conditions demeurent toujours les mêmes. Nous voulons à travers cette nouvelle méthode de travail, améliorer le système de production de la délivrance des passeports en général en Centrafrique», a-t-il souligné.
Il y a lieu de rappeler que des nouveautés sont constatées au niveau des frais de l’établissement des passeports dans le pays. A titre d’illustration, au niveau national, les passeports ont un coût de 50.000 FCFA. Cependant, à ce jour, deux autres possibilités de délivrer de passeports d’urgence, le même jour ou en 24 heures. Ces passeports coûtent 90.000 FCFA.
Et les passeports qui se font au profit des Centrafricains de l’étranger, dans leur pays de résidence ou dans un site où on se retrouve pour les enrôler qui coûtent 79.800 FCFA.
Elie-Guy-Igor Lakouetené