A Kaga-Bandoro, le projet capital humain et de l’autonomisation des femmes et des filles, «Maïngo», a procédé du 10 au 12 avril 2025, aux renforcements de capacité de 40 membres des locaux de gestion des plaintes dont 13 femmes sur leurs rôles et les mécanismes de gestion des plaintes. Les participants sont venus de six communes de la préfecture de la Nana-Gribizi : Mbrès, Botto, Nana-Outa, Ndenga, Ngrevaï et Kaga-Bandoro.
Un atelier de renforcement de capacité des points focaux des comités de gestion des plaintes sur les Violences Basées sur le Genre à l’intention des femmes de la préfecture de la Nana-Gribizi, organisé par le projet «Maïngo», s’est déroulé du 10 au 12 avril 2025, à l’hôtel de ville de Kaga-Bandoro.
Cet renforcement de capacité s’inscrit dans le cadre du projet capital humain de l’autonomisation des femmes et des filles «Maïngo», initié par le gouvernement centrafricain, sous le financement de la Banque Mondiale.
Au total, 40 participants, dont 13 femmes venus de six (6) communes à savoir Mbrès, Botto, Nana-Outa, Ndenga, Ngrevaï et Kaga-Bandoro, sont outillés sur les mécanismes de gestion des plaintes.
Après trois jours d’enseignement d’intense, Léonard Dimanche Gotoas, spécialiste en sauvegarde au sein du projet humain et de l’autonomisation des femmes et des filles dénommé «Maïngo», facilitateur de l’atelier a expliqué qu’«il s’agit d’un projet de gouvernement centrafricain. Des experts sont déplacés de Bangui, jusqu’à Kaga-Bandoro. Il faudrait qu’ils soient assidus et que les outils qui seront mis à leur disposition, doivent être exclusivement utilisés à ses fins. Il n’y a pas d’amalgame à faire. Je demande aux bénéficiaires de veiller sur ces matériels», a-t-il lancé.
Jean-Marc Sadia, l’un des participants, très satisfait de cette valeur ajoutée, «ils nous ont expliqué comment recevoir les plaintes, comment enregistrer, car il y a des plaintes non éligibles. Durant ces trois jours, nous avons bénéficié des exercices pratiques, afin de bien cerner les thématiques abordées. Maintenant, nous sommes outillés d’aller dupliquer cette formation à la population», a-t-il rassuré.
Aux termes de la gestion, les comités locaux de gestion des plaintes, ont reçu des kits biologiques et téléphones portables. Par ailleurs, les participants ont reçu des parchemins.
Daniel Nguerelessio depuis Kaga-Bandoro