Le Coordonnateur de l’Alliance des Partis, Personnalités et Associations Politique (APPAP) Cyriaque Azouassa (CA), fustige la cabale médiatique du «BRDC», via la presse en ligne «Corbeau News Centrafrique» ces derniers temps sur les réseaux sociaux. Le Coordonnateur de l’APPAP, rappelle les leaders du «BRDC», à des actions concrètes pour le développement de la RCA, et que seul le peuple appréciera au moment venu. Propos exprimés au cours d’un entretien exclusif accordé à Radio Lengo Songo (RLS) le weekend dernier à Bangui. Nous vous proposons l’intégralité de sa réaction.
RLS : Monsieur Cyriaque Azouassa, bonjour!
CA : Bonjour Monsieur Marcelin !
RLS : Ces derniers temps, vous avez mis en place un bloc des partis politiques pour soutenir les actions du Président Touadéra. Dites-nous le pourquoi de cette initiative ?
CA : Je vous remercie immensément et très profondément! Nous n’avons pas mis un bloc. Si c’est un bloc, c’est qu’il y a un problème. Mais, nous avons mis en place un mouvement de changement de la RCA, avec «Touadéra, oko pour 2025». Parce que nous sommes dans la nouvelle République. Cette République, nous la voulons pacifique au sens de la lettre. C’est-à-dire que nous éprouvons un besoin absolu de paix en Centrafrique. Nous ne voulons jamais vivre ce que nous avons connu par le passé. Voilà pourquoi, nous avons mis en place, avec beaucoup de structures politiques et d’associations politiques, un manifeste à la candidature du Chef de l’Etat, l’actuel Président de la République, le Pr Faustin Archange Touadéra.
RLS : Justement, il y a des voix qui critiquent cette union de plus de 40 partis politiques réunis en faveur du Chef de l’État Centrafricain. C’est l’exemple du journal en ligne «Corbeau News Centrafrique», qui vous accuse de traitre, de coquille vide et que vous êtes en train de bouffer des sommes d’argent sur le dos de vos militants. Que répondez-vous à ces graves accusations ?
CA : C’est un non évènement ! Nous sommes en démocratie. Notre organisation, Alliance des Partis, Associations et Personnalités Politiques, a organisé sous l’initiative de beaucoup de partis politiques responsables, qui sont créés, reconnus officiellement au ministère de l’Administration du Territoire, tout comme ceux qui sont à l’origine de ce grotesque mensonge qu’on appelle «Corbeau News Centrafrique». Les mêmes devoirs et les mêmes obligations vis-à-vis du peuple Centrafricain. Nous avons pensé que le jeu démocratique ne consiste pas seulement à appeler les gens à se déchirer, à se haïr. Nous pensons que l’actuel Chef de l’État, sa vision nous la partageons. Nous voulons l’assumer. Et nous l’assumons pour notre propre destiné et épanouissement. Et le peuple, dans un élan, dans une effervescence de solidarité, à travers le pays, tout entier, a sollicité le Chef de l’Etat, à briguer un énième mandat. C’est-à-dire, un premier mandat par rapport à la nouvelle Constitution, à la majorité absolue. L’opposition avait aussi voté. Maintenant, le BRDC a le droit dans l’exercice démocratique, de s’opposer à cette manière de faire. Nous l’acceptons. Ils ont organisé une marche, ils ont tiré les conclusions. S’ils estiment maintenant que nous sommes des partis vides comme ils l’appellent, je les renvoie à observer le mouvement de nos actions futures. Nous sommes en cohérence avec notre vocation politique, nos attributs. Et nos devoirs et obligations, nous obligent à marquer notre soutien indéfectible, inconditionnel au Pr Faustin Archange Touadéra. Parce que nous avons vu qu’il est en train de traduire par des actes visibles à travers le pays dans la capitale, les changements pratiques où dans beaucoup de domaines de souveraineté. Nous voyons des réalisations que jadis, nous n’avons pas vu. Nous en étions témoins.
RLS : Monsieur Cyriaque Azouassa, existe-t-elles des actions à mener dans l’avenir pour faire tomber ces cabales médiatiques contre vos actions ?
CA : Les actions à venir, c’est quoi ? C’est que nous continuons à assumer et à appliquer la vision du Chef de l’Etat, par exemple, nous sommes en train, chaque weekend, de mener des actions de «Kwa Ti Kôdrô», que nous avons appelé «Kota Kwa Ti Kôdrô». Au niveau des institutions de la République, pour que le peuple Centrafricain sache que plus que jamais, ce n’est pas question d’avoir des hommes forts dans ce pays. C’est une question d’avoir des institutions fortes, avec des lois et des textes qui serons appliqués et qui s’appliqueront. Parce que nous voulons demander au Chef de l’État que la 7ème République, tel qu’il l’a dit, tel que nous avons accusé l’allocution, et nous sommes parties prenantes, il faut que tous les Centrafricains puissent se retrouver dedans y compris l’opposition centrafricaine qui doit être démocratique. Nous les appelons à venir travailler avec nous.
RLS : Aujourd’hui, des leaders de l’opposition démocratique réunis au sein du «BRDC», sont vent debout contre le régime Touadéra, seulement à quelques mois des échéances électorales dans le pays. Y a-t-il anguille sous roche ?
CA : Oui! Il y a anguille sous roche ! Le régime ou le gouvernement du Président de la République, Chef de l’Etat, sous l’impulsion du Premier Ministre Moloua, travaille. Et il y a des ministères de souveraineté qui mènent beaucoup de réalisations. Vous prenez la Défense, vous prenez par exemple celui de la Fonction Publique avec Monsieur Marcel Djimassé. C’est le Président d’un grand parti politique qui s’appelle le «Parti Socialiste Centrafricain». Il a organisé son Congrès au vu et au su de tout le monde, comme le BRDC, qui a organisé une marche. Mais, je ne sais pas quel mal il a fait ? Il a demandé à ces militants est-ce que oui ou non, avec la politique de l’intégration où les jeunes, les femmes, même les artistes qui créent les musiques, les arts et autres, sont maintenant des fonctionnaires. Ils vont toucher quelques choses à la fin du mois. Ils ne vont pas souffrir. Depuis des décennies, on n’a jamais pensé à ceux-là. Ils sont intégrés à la Fonction Publique. Ils vont me mélanger avec ce grand homme-là, pour dire que nous sommes des gens qui détournons de l’argent qui volent. Ce n’est pas bon ! La pratique démocratique, c’est l’art de proposer un meilleur pour sa patrie. Ils n’ont qu’à faire comme ces deux (2) Présidents-là! Macron, chez lui, fait bien son travail, et le peuple Français va décider. Touadéra, fait aussi son boulot, et le peuple Centrafricain va décider. Et s’ils veulent venir, il y a les élections. C’est dans quelques mois. Je ferais plutôt des propositions constructives à l’opposition démocratique centrafricaine. Sous d’autres cieux, les opposants ont des agendas, qu’ils rendent public, où ils disent que ce que les gens sont en train de faire, par exemple, le régime actuel, n’est pas suffisant. Mais, ils doivent nous montrer, nous démontrer comment ils vont faire mieux ! Le peuple va juger. Et le peuple est souverain. Le jeu de la démocratie, c’est le pouvoir pour le peuple, uniquement pour le peuple, et les intérêts du peuple. L’actuel Président de la République, a reçu son mandat du peuple souverain. Il n’est pas le propriétaire, le détenteur du Titre Foncier de la RCA. Et si son peuple souverain, lui demande de demeurer. Ça passera par la voie des urnes. Je demanderais, j’inviterais mes aînés-là, qui ont eu à gérer l’Etat à haut niveau, de cesser de nous amener dans les discours de bas niveau.
RLA : Si on vous demanderait de lancer un message à l’endroit de la population centrafricaine. Que diriez-vous ?
CA : Je remercie la sagesse et la vision cohérente du peuple Centrafricain, qui marquent un niveau de connaissance et de jamais oublier le passé. Le présent est difficile, certes, mais l’avenir est glorieux ! Et il veut s’atelier à ça. C’est pourquoi, il demande à ce que l’actuel Chef de l’Etat reste et demeure leur «Champion».
RLA : Monsieur Cyriaque Azouassa, je vous remercie !
Interview réalisé par Marcelin Endjikélé Kossikako